À la sortie du funiculaire à Québec, j'ai rencontré récemment deux femmes qui portaient la burqa. Et une autre aux îles de Boucherville quelques jours auparavant. En les voyant, je n'ai pu m'empêcher de leur signifier mon mécontentement, appuyée par les gens autour de moi. Si le gouvernement n'instaure pas une loi, comme en France, pour interdire en public le port de la burqa et de tous les vêtements qui cachent la figure, on devra avant longtemps côtoyer ces femmes voilées de la tête aux pieds. C'est un sentiment de révolte qui m'anime quand je pense à tous les interdits de ma jeunesse. En les voyant, j'ai pensé à la domination des hommes et de la religion dans mon temps et à l'évolution de la femme depuis 1960. Je ne crois pas que ces femmes portent la burqa de leur plein gré, il y a peut-être un homme là-dessous. Il est grand temps que les gouvernements agissent, parce que ça ne donne rien de ruer dans les brancards si les autorités ne s'en mêlent pas. Le laisser-faire provoque des inepties, comme ce qui s'est passé à l'aéroport Trudeau.

Louise Lahaie, Longueuil