Ça fait 7 ans que Jean Charest gouverne le Québec. Pour fêter ça, notre premier ministre s'est offert une belle manoeuvre de diversion en créant une commission d'enquête sur la nomination des juges. Ce serait un bon début si on pouvait y voir le début du ménage de ce régime qui semble sous l'influence des financiers de son parti, donc des gens qui n'ont pas nécessairement les intérêts de la nation en tête. Quelqu'un peut-il me dire quel miroir nous avons cassé pour avoir dû endurer ces sept ans de malheur?

Ça fait 7 ans que Jean Charest gouverne le Québec. Pour fêter ça, notre premier ministre s'est offert une belle manoeuvre de diversion en créant une commission d'enquête sur la nomination des juges. Ce serait un bon début si on pouvait y voir le début du ménage de ce régime qui semble sous l'influence des financiers de son parti, donc des gens qui n'ont pas nécessairement les intérêts de la nation en tête. Quelqu'un peut-il me dire quel miroir nous avons cassé pour avoir dû endurer ces sept ans de malheur?

Pascal Bélanger, Montréal

Loin d'être en péril

D'après l'UNESCO, une langue est considérée en danger de disparition lorsque moins de 30% des enfants d'une population donnée l'apprennent ou la parlent. Nous sommes, au Québec, loin de ce compte. Le discours que tient Pierre Curzi cache évidemment un autre objectif politique qui, lui non plus, ne réglera pas la situation de la langue puisque nous devrons quand même faire partie d'une Amérique du Nord anglophone. Jouer à ce jeu est dangereux à long terme parce que les extrémistes ne sont jamais loin du nationalisme à outrance. Ceci vaut pour toutes les nations depuis la nuit des temps. Nous pensons que nous sommes une société ouverte, donc prouvons-le et soyons enfin cette société apte à affronter les problèmes du siècle actuel, non ceux du siècle dernier.

Jean-Denis Morin

51 % d'anglophones en 2016?

J'aimerais poser une question à Mathieu Bock-Côté. Dans son opinion «La bruxellisation de Montréal» (La Presse, samedi, le 10 avril), il écrit en introduction: «Le point de non-retour est fixé: en 2016, Montréal sera majoritairement anglaise.» J'ai consulté l'internet. Les données du recensement de 2006 mettent le pourcentage d'anglophones, langue d'usage, à 18,6% pour la Ville de Montréal et à 16,5% pour la région métropolitaine de Montréal. Ma question: comment fait-il pour arriver à 51% d'anglophones (ou plus) en 2016 ?

Mario Polèse, Montréal

Nommer un ami, une infamie ?

En 1908, le président des États-Unis, Théodore Roosevelt, élève au grade de général John Pershing, qui revient d'une mission réussie aux Philippines, malgré 862 officiers plus anciens. C'est la grogne. M. Roosevelt répond: «Ce serait une infamie que de nommer Pershing parce que son beau-père est sénateur. Ce serait une infamie encore plus grande que de ne pas le nommer parce que son beau-père est sénateur.» À compétence égale, un ami vaut mieux qu'un adversaire.

Yvon Pageau, Boucherville