En prenant ses distances avec la gauche québécoise et en déclarant ouvertement son engagement à favoriser la création de la richesse, Pauline Marois a fait un pas important dans la bonne direction. Sa lecture des enjeux stratégiques actuels du Québec est la bonne. Il y a des limites a constamment distribuer la richesse, il faut également la créer. Ce qu'elle a fait n'est pas rien et ses conséquences dépassent le cadre de sa seule formation politique. En effet, Jean Charest a maintenant le chemin libre pour prendre les décisions nécessaires pour notre bien-être collectif. Espérons qu'après Lucien Bouchard et Pauline Marois, Jean Charest se comportera également en homme d'État et fera preuve de leadership pour prendre enfin les difficiles décisions nécessaires. Le discours de gauche a trop longtemps monopolisé l'espace public au Québec. Ce que j'entends me plait de plus en plus.