Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré: «Il faut diviser par deux le nombre de gens que nous accueillons, c'est-à-dire passer de 180 000 à autour de 100 000.»

Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré: «Il faut diviser par deux le nombre de gens que nous accueillons, c'est-à-dire passer de 180 000 à autour de 100 000.»

La France compte 65 millions d'habitants. Bien que nous soyons huit fois moins nombreux au Québec (8 millions d'habitants), nous accueillons malgré tout chaque année environ 50 000 étrangers. Est-ce raisonnable, considérant la fragilité de notre société, assiégée qu'elle est par plus de 300 millions d'anglophones?

Car les Français ne connaissent pas l'immense problème qui nous assaille, à savoir celui de la langue. En effet, les nouveaux arrivants en France ne sachant pas déjà le français l'apprennent parce qu'ils n'ont pas le choix. Ce qui n'est pas le cas au Québec, où plus de la moitié des étrangers ne parlant pas le français sont ici depuis plus de 15 ans.

Sarkozy estime que 100 000 étrangers par année devraient suffire à la France, ce qui donne un étranger pour 650 Français. Si nous faisions le calcul proportionnel pour le Québec, cela donnerait 12 300 étrangers par année, soit 37 700 étrangers de moins qu'aujourd'hui. À ce que je sache, les Françaises ne font pas beaucoup plus d'enfants que les Québécoises, et la population vieillit en France à peu près au même rythme qu'au Québec.

Bref, sans passer pour des racistes, pour assurer notre cohésion en tant que peuple, pouvons-nous demander à réduire le nombre d'étrangers qui foulent le sol québécois? Quand un politicien aura-t-il enfin le courage de se lever? Nous courons à la catastrophe si nous laissons les choses aller ainsi, au grand plaisir des libéraux de Jean Charest et des conservateurs de Stephen Harper qui savent pertinemment que c'est la meilleure façon de vaincre les souverainistes et d'empêcher la séparation du Québec d'avec le beau grand Canada.