Pourtant, si une femme enceinte se faisait administrer une substance abortive contre son gré et qu'à la suite de ce geste, cette femme perdait son enfant, nous considérerions ceci comme un crime. Ou si cette femme enceinte apprenait que « l'enfant » qu'elle porte était  atteint d'une maladie qui pourrait être traitée dans l'immédiat mais que la loi nous interdise de procéder à cette intervention avant la naissance du bébé (pour la simple raison que ce petit être n'est pas encore humain...), nous considérerions ce refus comme étant honteux.

Pourtant, si une femme enceinte se faisait administrer une substance abortive contre son gré et qu'à la suite de ce geste, cette femme perdait son enfant, nous considérerions ceci comme un crime. Ou si cette femme enceinte apprenait que « l'enfant » qu'elle porte était  atteint d'une maladie qui pourrait être traitée dans l'immédiat mais que la loi nous interdise de procéder à cette intervention avant la naissance du bébé (pour la simple raison que ce petit être n'est pas encore humain...), nous considérerions ce refus comme étant honteux.

À l'heure où il est malheureusement devenu « faisable » de materner un enfant hors de l'utérus de sa maman, à quel moment ce foetus sera-t-il considéré comme un être humain? À l'heure où nous excusons la totalité des nombreux avortements  sous prétexte qu'ils pourraient être la conséquence d'un viol, pourquoi ne pas envisager l'option de l'adoption, ici même au Québec?

Plus que jamais auparavant, la contraception est offerte sous toutes les formes. Pourtant, les femmes de 20 à 29 ans sont celles qui ont le plus recours à l'avortement.  Sont-elles véritablement plus heureuses depuis qu'elles ont développé cette mentalité contraceptive?  Les femmes qui sont naturellement et généralement constituées d'une nature forte seraient-elles devenues craintives au point de vouloir tout contrôler, ne laissant rien à la Providence?  L'enfant annoncé serait-il devenu le pire « cancer » dont une femme voudrait se débarrasser d'où cette tendance à ne plus le reconnaître comme un être humain?

Une réflexion s'impose. Dans un monde qui se déshumanise, nous avons un grand besoin de nous rattacher à la vie. Et quoi de mieux qu'un enfant pour nous émerveiller devant la vie et pour s'y accrocher...