J'ai 73 ans et j'ai été témoin de l'immigration italienne après la Deuxième Guerre mondiale. Ces immigrants ont appris, tant bien que mal, le français sur les lieux du travail, parlaient italien à la maison, mais ont forcé leurs enfants à parler italien et français.

Ils n'en sont pas restés là. Ils ont aussi obligé leurs enfants à apprendre l'anglais et de ce fait, leurs enfants sont devenus trilingues pendant que nos enfants francophones sont demeurés unilingues.

Aujourd'hui, nous, les habitants de souche au Québec, allons devenir minoritaires au niveau de la population totale et nous allons essayer de faire en sorte d'obliger les étrangers oeuvrant sur notre territoire à parler le français.

Il est temps de renverser la vapeur et de faire en sorte que nos enfants apprennent aussi l'anglais. Si nous n'agissons pas tout de suite, nous en paierons le prix en régressant à tous les niveaux.