L'Amérique, son système de justice tout particulièrement, vient de montrer au monde que personne n'est au-dessus des lois, de la loi, surtout en matière de crime contre la personne, surtout en matière de criminalité sexuelle lorsque sont en cause des femmes, des enfants ou toute personne vulnérable. Le «Special Victim Unit», évoqué dans la célèbre série télévisée de NBC Law and Order, vient de montrer au monde qu'il existe bel et bien et qu'il a le bras long.

L'Amérique, son système de justice tout particulièrement, vient de montrer au monde que personne n'est au-dessus des lois, de la loi, surtout en matière de crime contre la personne, surtout en matière de criminalité sexuelle lorsque sont en cause des femmes, des enfants ou toute personne vulnérable. Le «Special Victim Unit», évoqué dans la célèbre série télévisée de NBC Law and Order, vient de montrer au monde qu'il existe bel et bien et qu'il a le bras long.

Que dire aussi de ces procureurs indépendants, les District Attorneys, lesquels doivent se faire réélire périodiquement pour conserver leur statut? Nous sommes loin de nos fonctionnaires, procureurs de la Couronne, qui n'ont plus rien à prouver.

Malgré les critiques, la justice américaine fonctionne à vitesse grand V: il suffit d'observer le changement d'attitude des conducteurs québécois sur les routes de l'État de New York, une fois traversé le poste frontière de Lacolle. On croirait à un dédoublement de personnalité, à une schizophrénie autoprotectrice. La crainte des sanctions est toujours aussi efficace, et ce, depuis l'Antiquité!

J'ose espérer que DSK et la diplomatie française auront compris le message: les femmes, d'aussi humbles conditions soient-elles, ont des droits. Quant à la défense du «coup monté», messieurs les diplomates, frères du machisme français, vous repasserez. Personne ne vous croit!