La semaine dernière, les premiers BIXI ont été placés dans différentes stations. À ma consternation, il y a maintenant une publicité extrêmement visible sur chaque vélo. L'an dernier, la seule publicité que l'on voyait était le nom BIXI et celui de Rio Tinto sur la potence. Le tout était très discret.

La semaine dernière, les premiers BIXI ont été placés dans différentes stations. À ma consternation, il y a maintenant une publicité extrêmement visible sur chaque vélo. L'an dernier, la seule publicité que l'on voyait était le nom BIXI et celui de Rio Tinto sur la potence. Le tout était très discret.

Cette année, on ne dit rien aux usagers et cette publicité extrêmement visible apparaît sur chaque vélo. Chaque cycliste devient une espèce d'homme-sandwich qui fait de la publicité. Ce qui me dérange, c'est que l'on paie déjà pour utiliser les BIXI: 78$ pour six mois, ce n'est pas donné. Si c'était gratuit, je ne dirais rien, c'est le genre de publicité que l'on peut accepter quand le service est fourni gratuitement.

Le plaisir de se promener en vélo, de faire de l'exercice, d'utiliser le BIXI est maintenant gâché par l'obligation que l'on fait à l'usager de se transformer en représentant pour un commanditaire.

Je n'ai pas été consulté, je refuse de faire ainsi de la publicité, que ce soit pour Telus, Rio Tinto ou Bell ou n'importe qui. Qu'il y ait de la publicité sur les stations, ça passe, mais que chaque vélo devienne un support publicitaire, non merci.

Dorénavant, en sillonnant les rues de mon quartier, je devrai être un porte-étendard pour un commanditaire.

On nous apprenait que BIXI avait été rentable l'an dernier, que le produit se vend bien à l'étranger. Pourquoi cette publicité, sinon pour satisfaire une cupidité qui n'a pas sa place pour ce type de produit ? Elle ne va que détruire l'image du produit, qui était excellente.

Je demande donc à la compagnie BIXI de retirer ces publicités de ses vélos ou de me rembourser mon abonnement.