L'amélioration de notre système d'éducation devra passer, entre autres, par l'évaluation des enseignants et leur classification en fonction de leurs compétences.

Il est inacceptable qu'un prof de français ne maîtrise pas sa langue. Il serait peut-être temps par ailleurs de mieux rémunérer les profs de maths et de sciences de façon à encourager les compétences supérieures à la moyenne tant au niveau des diplômes que des aptitudes pédagogiques. En ce sens, le processus d'émulation implantée chez le corps professoral (de même qu'auprès des élèves) favoriserait une forme de compétition qui vise la performance académique. Car c'est bien le critère de performance qu'il s'agit de valoriser. Or, sans compétition basée sur l'émulation, il est peu probable que les principaux acteurs du système soient grandement motivés...

Cela vaut autant pour les professionnels de l'enseignement que pour leurs élèves.  Fournir aux jeunes un environnement stimulant les incite à aller plus loin;  on y n'arrivera pas si on met les meilleurs avec les médiocres dans la même classe. Ce genre de «mélange» est nuisible autant pour les premiers  que les derniers. Séparer ceux qui sont vraiment motivés de ceux qui ne le sont pas constitue la première étape à toute entreprise éducative qui recherche avant tout l'excellence.

Enfin, le personnel administratif doit faire l'objet d'un  suivi afin de contrôler la qualité du support qu'il donne à ses meilleurs enseignants et aux élèves dont il a la responsabilité.

Tout le monde dans cette province veut un système éducatif supérieur, mais se rend-t-on vraiment compte des exigences que cela implique?