Je déclare haut et fort que je ne supporte en aucune façon les actions de la Fraternité des policiers de la Ville de Montréal, et que personne dans mon entourage ne les supporte non plus. Nous, les citoyens de Montréal, sommes opposés à toute augmentation de budget pour la force policière; et nous appuyons toutes les coupes à ce budget.

Je déclare haut et fort que je ne supporte en aucune façon les actions de la Fraternité des policiers de la Ville de Montréal, et que personne dans mon entourage ne les supporte non plus. Nous, les citoyens de Montréal, sommes opposés à toute augmentation de budget pour la force policière; et nous appuyons toutes les coupes à ce budget.

Je respecte et apprécie le travail de la police, mais les citoyens de la Ville de Montréal, nous les contribuables, écrasés par le fardeau foncier imposé par la ville (et tous les autres paliers du gouvernement), refusons de payer plus pour les services de la police.

Vérifiez les chiffres, plus de 20% du budget de la ville va aux policiers et pompiers: c'est une honte. Avec les salaires, les bénéfices et les fonds de pension les plus généreux du pays, les policiers et pompiers reçoivent déjà assez de nos taxes.

Les aqueducs sont dans un état lamentable, on perd notre eau potable. Nos jeunes ont besoin d'aires de jeux, de parc, d'éducation. Montréal est une ville sécuritaire, et la qualité de vie aide beaucoup plus à la sécurité que le travail des policiers. Il faut des parcs, des activités, des transports en commun. Il faut une communauté vibrante, vivante et riche, et ceci va aider à combattre le crime.

Surtout, avec les scandales récents de dissimulation de rapports qui accusent la police de racisme, avec la corruption rampante dans la construction, sous les yeux de notre force, avec ces tactiques d'intimidation municipale trop musclées (port de jeans et chantage financier en réduisant le nombre de contraventions), la Fraternité devrait trouver de nouvelles façons de travailler au lieu de demander plus d'argent. De l'argent, on n'en a plus. Il est temps de le comprendre. Et avec le peu d'argent qu'on a, notre ville devrait avoir des priorités beaucoup plus urgentes que les rentes grasses de la police.