Jusqu'où allons nous pousser la déresponsabilisation?

Jusqu'où allons nous pousser la déresponsabilisation?

Je fais partie des parents dont l'enfant a déjà fréquenté un milieu de garde familial non subventionné. L'éducatrice, une perle, nous l'avions choisie pour sa formation, son expérience, mais aussi pour l'avoir observé auprès des enfants, pour avoir contacté ses anciens employeurs, pour avoir longuement parlé aux autres parents...

Je suis horrifiée de savoir qu'il existe des milieux de garde où les enfants sont laissés à eux-mêmes, où ils sont nourris de friture, plantés devant le téléviseur. Renversée d'apprendre que le ratio enfants-éducateur soit parfois aussi déraisonné. Mais je le suis tout autant de savoir que des parents y envoient leurs enfants... 
C'est à nous, et non au gouvernement, que revient la tâche d'enquêter, d'arriver à l'impromptu, de questionner nos enfants en âge de parler, d'aller «espionner» au parc pour s'assurer que l'éducatrice construit des châteaux de sable plutôt que de passer son temps à jaser avec d'autres responsables... Et ce, même si il manque cruellement de places, j'en sais quelques chose.


Nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux. À nous d'assumer nos responsabilités de parents, de faire nos devoirs et de trouver un milieu qui réponde à leurs besoins. Qu'il soit subventionné ou non.