Plusieurs défendent le financement public du nouveau Colisée en citant plusieurs éléphants blancs au Québec ou au Canada: le Stade olympique, l'OSM, le G20 à Toronto, etc. Or on ne peut pas entrer dans cette logique de l'éléphant blanc. Ça revient à dire que, vu qu'on s'est payé quelques projets trop chers pour ce que ça vaut, on n'a plus d'excuse pour renoncer à d'autres. On a favorisé à l'excès les amateurs de musique classique dans une ville, on doit donc favoriser les mordus du hockey dans une autre ville plus petite.

Plusieurs défendent le financement public du nouveau Colisée en citant plusieurs éléphants blancs au Québec ou au Canada: le Stade olympique, l'OSM, le G20 à Toronto, etc. Or on ne peut pas entrer dans cette logique de l'éléphant blanc. Ça revient à dire que, vu qu'on s'est payé quelques projets trop chers pour ce que ça vaut, on n'a plus d'excuse pour renoncer à d'autres. On a favorisé à l'excès les amateurs de musique classique dans une ville, on doit donc favoriser les mordus du hockey dans une autre ville plus petite.

Bien sûr, on sait d'avance que ça coûte trop cher puisque le privé ne voit aucun espoir de profit dans l'entreprise. On ajouterait donc, selon cette logique, un autre projet contestable et on alimenterait ainsi les demandes de fonds publics pour de prochains projets non rentables afin de satisfaire des amateurs de loisirs différents et pour des villes de plus en plus petites.

On peut bien se désoler de l'échec des députés conservateurs du Québec dans leur appui au projet de nouveau Colisée. Mais il faut se rendre à l'évidence: le projet doit être attaché d'avance avec une équipe de la LNH, seule condition pour un espoir de rentabilité.