Je reste encore stupéfait lorsque j'entends que plus de 1 milliard de dollars ont été dépensés pour la sécurité des dignitaires venus à Toronto. J'ai aussi de la difficulté à comprendre pourquoi autant de fla-fla pour la visite de la reine. Un spectacle de navires, une envolée de jets, le tout aux frais de qui? Il n'y a rien de gratuit en ce monde, et pourtant.

Je reste encore stupéfait lorsque j'entends que plus de 1 milliard de dollars ont été dépensés pour la sécurité des dignitaires venus à Toronto. J'ai aussi de la difficulté à comprendre pourquoi autant de fla-fla pour la visite de la reine. Un spectacle de navires, une envolée de jets, le tout aux frais de qui? Il n'y a rien de gratuit en ce monde, et pourtant.

À mon grand étonnement, les groupes de défenses des diverses causes, de campagnes de souscription ou des démunis restent muets. Les souscripteurs sont assurés de préserver leurs besoins d'entraide. Je comprends mal le fait que plusieurs dénoncent le manque d'argent pour les aidants naturels et au même moment, les dollars pleuvent pour les gens déjà très bien nantis.

Nos gouvernements trouvent, lorsque requis, les dollars pour la parade. À mon étonnement, bien des gens participent au folklore, sans s'interroger sur la pertinence des choix financiers.

Choqué, je suis, lorsqu'un dignitaire a droit à une prime de départ pour un emploi dans une fonction politique. Ma déroute devient encore plus grande lorsque des gens primés lors d'une retraite retrouvent le chemin d'une nouvelle carrière. Carrière où les dollars s'ajouteront à de gains réalisés grâce à mes impôts.

Serait-ce mon regard qui décode mal cette société. Peut-être qu'au fond, il n'y a pas de problème. La misère est éphémère et la vraie vie est celle des spectacles et des bons buffets. Pour preuve à mes arguments, s'il n'y avait plus de misère, nos gouvernements agiraient exactement comme ils le font aujourd'hui.

Combien de centres d'hébergement avons-nous reportés par ces choix des dernières semaines? Mes idéaux d'une société juste sont encore une fois brimés.