Un bébé de 21 jours est laissé seul, couché sur une couverture ouverte sur le plancher dans une résidence. Dans la maison, il y a aussi un chien. Un husky. Quand la mère retrouve le nourrisson après une «courte» absence, il est mort, d'un coup de gueule de l'animal. Qu'est-ce que cette affaire a de commun avec celle de BP? Je dirais: beaucoup!

Un bébé de 21 jours est laissé seul, couché sur une couverture ouverte sur le plancher dans une résidence. Dans la maison, il y a aussi un chien. Un husky. Quand la mère retrouve le nourrisson après une «courte» absence, il est mort, d'un coup de gueule de l'animal. Qu'est-ce que cette affaire a de commun avec celle de BP? Je dirais: beaucoup!

Dans les deux cas, les autorités sont prises dans le faisceau lumineux des médias, pressées d'agir, d'arriver avec des solutions simples pour satisfaire une nuée d'internautes qui ont chacun la leur et dénoncent l'incapacité des autres à les appliquer, le tout monté en épingle par des médias et brasseurs de controverses qui cherchent le plus gros contraste, le plus gros punch, le plus gros titre.

Alors, elles improvisent, les autorités, et ça donne des mélodies accrocheuses pour des solutions qu'on n'aimera pas longtemps. Comme l'accusation d'homicide involontaire portée contre la mère du bébé avec incarcération en attendant la comparution, s'il vous plait! Tout ça pour plaire à la galerie. Et aucune chance pour que cette accusation bidon se termine par une condamnation.

Sottise, manque de jugement, bêtise, sans aucun doute. Crime? Que fait le procureur de la couronne de la doctrine du doute raisonnable?

BP, c'est la même chose. Non sans raison, l'opinion publique veut du sang et l'administration Obama est résolue à lui en donner. D'ailleurs, BP, c'est une compagnie anglaise, non? Ils en ont du culot, les British, pour venir faire leurs dégâts dans notre arrière-cour. Vous la voyez venir cette ligne? Le nationalisme primaire, c'est pas juste chez nous.