J'ai lu votre article (La Presse, 16 avril) sur la campagne de sensibilisation faite auprès des Mexicains pour les encourager à immigrer au Québec. Ayant moi-même passé par le processus d'immigration et étant résidante permanente au Québec depuis 2006, je considère que la sensibilisation devrait se faire également auprès des Québécois. Ces derniers ne connaissent tout simplement pas l'ampleur des sacrifices de chaque immigrant nouvellement arrivé.

J'ai lu votre article (La Presse, 16 avril) sur la campagne de sensibilisation faite auprès des Mexicains pour les encourager à immigrer au Québec. Ayant moi-même passé par le processus d'immigration et étant résidante permanente au Québec depuis 2006, je considère que la sensibilisation devrait se faire également auprès des Québécois. Ces derniers ne connaissent tout simplement pas l'ampleur des sacrifices de chaque immigrant nouvellement arrivé.

Lors des campagnes de sensibilisation, les Mexicains ne sont pas informés des réticences et des préjugés des employeurs québécois face aux immigrants. Très souvent, un Québécois moins qualifié serait préféré à un immigrant diplômé sur le marché du travail québécois. Dans les médias et dans la vie quotidienne, on remarque aussi que les Québécois ne sont pas si ouverts que ça face à l'immigration. La dure réalité à l'arrivée est aussi amplifiée par le long hiver et le manque de soleil.

Je considère qu'il serait important que les Québécois sachent que leur gouvernement va à l'extérieur de la province pour convaincre les immigrants de venir s'installer au Québec. Qu'ils sachent aussi toutes les difficultés liées à l'intégration et la nécessité pour le Québec de bien intégrer ses immigrants pour pallier le manque de main-d'oeuvre dans différents secteurs.

Bref, une campagne de sensibilisation et d'éducation auprès des Québécois m'apparaît aussi, sinon plus importante que le perfectionnement d'un discours à l'étranger pour encourager l'immigration.