Télé et souper ne font pas bon ménage. Une étude britannique est arrivée à cette conclusion après avoir calculé que ceux qui mangent devant la télévision ont par la suite tendance à manger davantage.

Un petit groupe de jeunes a accepté de participer à un exercice de comportement. Les spécialistes de la faculté de psychologie de l'Université de Birmingham les faisaient manger. Tous le même repas de 400 calories que certains consommaient devant le petit écran et d'autres pas. C'est ensuite que l'étude débutait. Les chercheurs ont d'abord voulu mesurer leur intérêt pour ce qu'ils avaient mangé. Ceux qui avaient mangé devant la télévision arrivaient plus difficilement à décrire leur repas. Et ensuite, lorsqu'on leur présentait un plat de biscuits, ils avaient la main plus pesante. Plus que les autres. Ce qui laisse croire, et ça ne sera pas une grande surprise, que la télévision distrait les mangeurs, explique la chercheure principale de l'étude, Suzanne Higgs, jointe à son bureau, en Angleterre. Les gens qui prennent leur repas devant le petit écran s'intéresseront moins à ce qu'il y a dans l'assiette et auront tendance à manger plus, justement parce qu'ils accordent moins d'importance au geste de manger. Un autre argument contre le téléviseur dans la cuisine.

 

David Suzuki vous donne sa bénédiction

Avec tous les débats éthiques, biologiques et écologiques qui entourent le poisson, en manger est presque devenu un plaisir coupable. On en achète en espérant que ce n'est pas une espèce en danger d'extinction à cause de la surpêche. Et les huîtres? En pleine saison, on espère ne pas avoir à s'en priver. Déjà qu'on vient d'apprendre qu'il ne faut pas abuser de l'anchois. Eh bien! David Suzuki nous donne sa bénédiction. Avec ou sans citron, l'huître est encore un choix écologiquement responsable, selon les guides de consommation de la Fondation David Suzuki. Quoiqu'on suggère de préférer les huîtres d'élevage aux huîtres sauvages.

Légumes

Le bulletin à l'épicerie

On sait que les brocolis, les carottes et les légumes en général sont très riches en nutriments. Mais si on vous le rappelait à l'épicerie, en attribuant une note à chaque aliment, changeriez-vous vos habitudes? Seriez-vous plus tenté d'acheter une grappe de raisins si elle avait une note de 91% à son bulletin? Y penseriez-vous à deux fois avant de mettre un pauvre salami qui n'a obtenu que 7% en valeurs nutritives? Un centre de recherche de la prestigieuse Université Yale croit que oui. Ses chercheurs ont évalué des aliments qui se trouvent toujours dans les supermarchés et leur ont attribué une note selon leur teneur en nutriments, en sel, en sucre et en vitamines. La note est bien en vue sur l'emballage ou au comptoir. Car de nombreux supermarchés viennent d'adhérer au système. Ce n'est pas la première fois que des notes ou des codes de couleur sont attribués à des aliments à l'épicerie, mais, contrairement aux allégations d'un fabricant ou d'un autre, les consommateurs savent que l'évaluation a été faite par un groupe sérieux et indépendant qui ne voulait que leur bien.

Algues

Le sel, de la mer à l'usine

Les méfaits du sel dans l'alimentation industrielle sont de plus en plus dénoncés. Les fabricants de soupes, de biscuits, de céréales et autres délices cherchent donc des moyens de remplacer le sodium sans perdre son effet de conservation. Une équipe anglo-norvégienne leur offre une piste de solution: les algues. Ils ont entrepris des tests sur des produits dans lesquels ils ont remplacé le sel par de petits granules d'algues et les résultats sont très encourageants. Les algues contiennent des micro-organismes qui prolongeraient la durée des aliments, mais leur teneur en sodium est beaucoup moins élevée. La trouvaille est d'autant plus intéressante que la majeure partie du sel que nous consommons vient des produits préparés et non du sel de table que l'on ajoute à la soupe ou à la salade. «Nous ne disons pas que cela va complètement remplacer le sel dans notre alimentation», précise le Dr Andrew Fairclough, interrogé sur le coût d'une telle substitution. Mais le chercheur anglais croit que c'est une avenue à explorer.

Sirop d'érable

Les producteurs veulent un nouveau marché

Saupoudrez votre cappuccino de sucre d'érable. Ajoutez des flocons d'érable dans vos céréales. Mettez du sirop dans votre purée de légumes. Les acériculteurs poursuivent leur opération charme: ils viennent de publier un petit guide pour rappeler aux Québécois que le temps des sucres, c'est 12 mois par année. Et que le sirop ne se mange pas seulement sur la neige, avec une palette. «Depuis quelques années, nous travaillons à désaisonnaliser l'érable, explique Johannie Coiteux, de la Fédération de producteurs acéricoles du Québec. L'année dernière, nous avions fait une campagne d'été; cette fois, c'est l'automne, et nous en aurons une autre durant le temps des Fêtes.» Question de ne pas oublier le sirop.