Nous serons plus de 50 000 au Stade olympique, dimanche, et, chaque fois que je m'y rends, j'en profite pour observer le nombre et l'ampleur des fissures dans le béton. Lors d'un match de soccer international l'an dernier, la galerie de presse a été arrosée lorsqu'un vendeur de bière a échappé son panier à l'étage du dessus. D'abord à petites gouttes, puis de plus en plus fort, la bière coulait sur nos têtes à travers les fissures du plafond.

Plus le temps passe, plus j'admire le courage des gens qui travaillent chaque jour dans l'énorme labyrinthe sous-terrain où se trouvent les bureaux de plusieurs fonctionnaires et associations sportives.

Vieux, notre beau Stade?

Sachez que la tendance veut que les grands stades se mettent à l'heure écologique. Des toilettes à chasse d'eau faible, du compost avec les restants de bouffe, des panneaux solaires, bref, toutes sortes de petits efforts pour économiser l'énergie et réduire le gaspillage.

À Philadelphie, les Eagles de la NFL rénovent présentement le Lincoln Financial Field, qui sera le premier stade autosuffisant en énergie. Près de 2500 panneaux solaires, 80 éoliennes, un générateur qui fonctionne au gaz naturel et diesel... On fait également des efforts pour réduire le bruit.

Si seulement l'annonceur maison et les commanditaires modéraient leur énergie en plus, le projet serait parfait.

Dimanche, nous aurons un stade qui ne cesse d'engloutir de l'argent, de gaspiller de l'énergie et de nous casser les oreilles avec un système de son vieillot au volume beaucoup trop élevé.

Allez Montréal! Quand même.

Les filles seront à Rosemont

Nous avons à Montréal une équipe de hockey féminin qui s'appelle les Stars et elle dispute ses matchs locaux à l'aréna Étienne-Desmarteau, rue Bellechasse.

Pour leur ouverture locale ce week-end, les Stars nous offriront un spectacle de première qualité. Pas moins de neuf olympiennes seront en action, dont Kim St-Pierre, Caroline Ouellette, Jayna Hafford (à surveiller), Gillian Apps, Cherie Piper, July Chu et des membres des programmes d'élite du Canada et des États-Unis.

Le club visiteur sera de Brampton, la meilleure formation de l'Ontario.

Des matchs à 17h demain et 13h dimanche.

Le prix d'entrée est de 5$ et l'accès est gratuit pour les enfants.

L'art du striptease

Certains lecteurs me suggèrent parfois des sujets de chronique. Il m'est arrivé quelques fois de les utiliser, mais rarement.

La suggestion de Marie-France me laisse perplexe: elle vient de lancer le DVD L'art du striptease, qui, selon votre point de vue, peut faire partie de l'univers des sports ou non. Marie-France nous dit que ce cadeau de Noël original vous apportera immanquablement de belles surprises.

Organisez votre propre concours, nous dit-elle, et nous serons heureuses de contribuer à votre succès. Le DVD est en vente sur le web et dans 14 commerces de Montréal.

J'aime bien le message d'avertissement: aucune vulgarité ni nudité.

Qu'en pensez-vous, ami(e)s lecteurs et lectrices? Une critique?

Le but

Les Alouettes joueront devant plus de 50 000 personnes, dimanche, et c'est une bonne nouvelle pour Loco Locass parce que les Als nous font entendre la chanson Le but à profusion et avant les moments importants du match.

Et pourtant, au football, ce sont des touchés que l'on veut, pas des buts, comme dans hockey et Centre Bell.

Il reste que «Allez Montréal», c'est finalement bon pour toutes nos équipes sportives.

Sucre à la crème

Tout était calme au foyer. Ma coquette perruche Céline nous préparait un sucre à la crème à la façon Ricardo, son compagnon René lisait sa chronique préférée, «Herbie dans les coulisses», et nous nous inquiétions un peu, mon poisson rouge Rocket et moi, des résultats culinaires de Céline qui a le don de rater tous ses plats.

«Pense béton, Rocket, mais souris quand même et dis que c'est délicieux.

Dis donc, mon journaliste préféré, je surfe sur le web à la recherche de blogues intéressants et je m'aperçois que nous vivons une époque fabuleuse. N'importe qui peut nous ennuyer à mort en pensant que sa vie et ses opinions sont intéressantes et utiles à l'humanité.

Fabuleux, en effet. Mais je t'en supplie, Rocket, pas de noms. Je ne veux pas les décevoir et partir des chicanes. Il est vrai que certains devraient opter pour une communication plus discrète. Ou pas de communication du tout.

Vraiment? Pas de noms? Ce serait peut-être un service à leur rendre, mon pédestre ami.

Non, Rocket!»