Mercredi dernier, le Canadien se rendait à Tampa pour affronter le Lightning. Les hôtes ne sont plus une puissance de la LNH, loin de là, mais il était bien évident que, puisque le match était présenté à RDS, Vincent Lecavalier, Martin St-Louis et Alex Tanguay allaient fournir un petit effort supplémentaire devant leurs parents et amis.

Devant le but, Jacques Martin avait délégué Carey Price. Tiens, débrouille-toi avec ça, mon grand. C'était un peu une crucifixion pour celui qu'on a déjà appelé le Sauveur.

Et les Québécois du Lightning nous en ont mis plein la vue. Un spectacle étourdissant, surtout pour Carey Price. Son langage corporel ressemblait à un chemin de croix, avec les apôtres qui se tenaient loin de l'action, les pleutres...

Si les vedettes du Lightning jouaient de cette manière chaque soir, ils seraient aux Jeux de Vancouver.

Tout ça pour vous dire que notre petite équipe est bien triste à voir, n'est-ce pas?

Déjà sans Andrei K, avec Cammalleri en moins... que reste-t-il de notre attaque, qui n'est déjà pas très redoutable?

On se reprendra l'an prochain, n'est-ce pas? On se reprend chaque année, de toute façon.

Est-ce qu'il reste des briques du Centenaire à vendre? J'ai une petite idée de ce qu'on pourrait en faire...

Pénalité aiguë

Entendu pendant une description de match du CH: Hal Gill a mérité une «pénalité aiguë». Dequecé? Il faudrait m'expliquer.

Entendu aussi dans des reportages, immédiatement après le match de samedi: «Certains laissent entendre que Cammalleri est perdu pour la saison.»

Je déteste. Qui sont ces «certains» qui laissent entendre? Le gars qui emplit la machine à café dans la salle de nouvelles? Le beau-frère de la lectrice de nouvelles?

On ne connaissait pas la gravité de la blessure et cette course aux primeurs nous fournit déjà tellement de fausses nouvelles. L'information n'est pas une partie de poker.

Un peu de rigueur, s'il vous plaît. Déjà que la cote des journalistes auprès du public n'est pas ce qu'elle devrait être.

Bling-bling toi-même

J'ai reçu par courriel cette invitation de la station de ski Bromont. Je vous la transmets, des fois que ça serait votre tasse de thé.

«Sors tes bagues en diamant et ta grosse chaîne en or et viens illuminer de ta présence la soirée bling-bling (...) Mets le paquet parce que look le plus bling-bling remportera des cadeaux (...) Trop de bling, c'est jamais assez de bling (...) Mets-en plein la vue à DJ Dave qui, lui, t'en mettra plein les oreilles (...) Tu peux juste pas rater ça...»

Parfois, je suis content d'être trop vieux pour certaines choses.

Dans le meilleur des mondes

Après une longue chicane, mes perruches, Céline et René, se sont enfin réconciliées et, pour repartir en neuf, ils ont rebaptisé leur cage «L'Espace Céline et René». Ça fait plus branché, plus concept-tendance.

Pour sauver leur couple, Céline suit également des cours de pole dancing, ce qui devrait remettre un peu de zing dans leur relation.

Tout est beau dans le meilleur des mondes.

Rocket, mon sportif poisson rouge, s'apprêtait à monopoliser la télé pour regarder la Série Montréal-Québec...

Tu vas la regarder avec moi, mon gériatrique ami?

Non merci, Rocket. J'ai du mal à endurer les matchs du Canadien de ce temps-là, alors des hockeyeurs de ligues de garage passés date... je ne vois pas l'intérêt.

Mais il y a aussi les mots d'esprit de Michel Bergeron! C'est une idée de Stéphane Laporte, tu sais. Ce gars-là est un génie.

Alors si c'est lui, je te cède la télé. Je vais plutôt surfer sur le Net pour voir les activités au Carnaval de Québec. Ça me rappelle toujours mon ex-belle-soeur Lucie, qui avait été une superbe duchesse de Montmorency. Les duchesses ont disparu, hélas. C'était ce que j'aimais le plus chaque année. Les belles coiffures, les beaux chapeaux, les belles robes... comme c'était romantique et Vieille-France. Aujourd'hui, pour le glamour, il reste Bonhomme, Bob L'éponge et le maire Labeaume. Les temps changent, mais je ne pense pas toujours que les choses s'améliorent.