Vous regardez les nouvelles à la télé et vous voyez une émeute à Téhéran... Un coin chaud du globe, une élection contestée... Pas rassurant du tout.

Et puis on passe à des scènes étrangement semblables, sauf qu'elles se déroulent à Los Angeles, où les Lakers ont remporté le championnat de la NBA, imaginez-vous donc. Ces gens-là célébraient à leur façon...

Et on se dit que la planète Terre est un bien curieux endroit où on se fait matraquer parce qu'on réclame un peu de justice ou parce que notre club a gagné le championnat.

Il semble qu'à Los Angeles, les gangs de rue ont eu un gros mot à dire dans le chaos. Ça vous dit quelque chose, les gangs de rue?

Souvenez-vous, en 2008, le Canadien avait remporté UNE série éliminatoire et une partie de la rue Sainte-Catherine avait été saccagée. Il semble que les gangs de rue...

Notez que la ville de Los Angeles a eu la brillante idée de refiler la facture de réparations aux Lakers. Ils ont accepté d'en payer la moitié.

Avis aux futurs propriétaires du Canadien...

Les fameuses initiations

Notre collègue Pierre Vercheval regrette que l'entraîneur-chef des Alouettes, Marc Trestman, ait mis fin à la vieille tradition des initiations, ces cérémonies où les recrues se retrouvent à la merci des vétérans qui s'amusent à leurs dépens.

Il paraît que ces soirées sont rassembleuses.

Dans le monde du hockey, où j'ai fait partie de plusieurs équipes, cette tradition est beaucoup moins présente. Il y a beaucoup d'autres façons de créer un esprit de groupe sans une soirée d'humiliation.

Même que je ne crois pas du tout aux vertus de ces initiations, surtout en 2009 où notre société est beaucoup moins innocente que dans le passé.

Et puis, l'alcool aidant, il y a toujours des risques d'abus. Souvenez-vous des incidents dégradants chez les Redmen de McGill. Je n'ai même pas envie de les raconter de nouveau. Elles avaient coûté leur poste aux entraîneurs de l'équipe et affaibli le club pendant quelques années.

On imagine comment ça fonctionne. Vous êtes recrue une année, vous subissez des choses déplaisantes et, l'année suivante, c'est à votre tour de tourmenter les recrues. Un cercle vicieux.

N'en déplaise au bon Pierre, je me range derrière la décision de Marc Trestman.

Précision

La direction de l'Impact est en train de nous préparer un bel été de football international. Notre club affrontera les équipes nationales d'Haïti (1er juillet), de Syrie (8 juillet), les champions de France, les Girondins de Bordeaux, (28 juillet) et, grande nouvelle, le réputé CÀ River Plate d'Argentine (4 août).

Tout ça est excitant et nous allons vivre de beaux moments au Stade Saputo. Mais pour les néophytes, précisons qu'il s'agit de matchs amicaux et que ces équipes ne sont pas tenues de présenter leur formation A, ni même leurs meilleurs joueurs.

Bordeaux, par exemple, vient disputer le Trophée de Champions, un sympathique événement, contre Guingamp, une équipe presque semi-professionnelle. Ne pensez pas que les Girondins vont épuiser leurs stars millionnaires dans leurs deux matchs à Montréal.

De plus, dans les cas de Bordeaux et de River Plate, soyons contents qu'ils n'ouvrent pas la machine contre nos p'tits gars, qui ont déjà le moral fragile et qui auraient peut-être du mal à se remettre d'une dégelée en règle.

Les Français et les Argentins n'ont pas avantage à humilier leurs hôtes.