Ainsi donc, vous étiez des centaines à faire la file pour des places au Centre Bell Dieu qu'on les aime, nos p'tits gars. Ils nous manquent, n'est-ce pas?

Nos espions nous disent que le match le plus en demande était celui du 22 novembre, contre les Bruins. Pas à cause des Bruins, mais à cause de la cérémonie qui va retirer le numéro 33 de vous savez qui.

Le CH a procédé avec des gants blancs dans cette histoire, avec un doigté qui l'honore.

Je suis tout à fait d'accord avec la décision. Cet honneur concerne les performances sur la glace et rien d'autre, pas les chicanes du passé, ni les frasques à l'extérieur. À moins de drogues qui favorisent la performance ou de tricherie, un athlète doit être jugé sur ses exploits dans le feu de l'action, là où un homme se révèle.

J'ai eu la chance d'être assigné à la couverture du CH en 1986 et en 1993. Je n'ai JAMAIS vu un athlète aussi bien réagir sous pression, tous sports confondus. Plus la pression augmentait, plus Patrick Roy haussait son jeu.

Espérons que Roy n'oubliera pas de remercier Jean Perron, son entraîneur en 1986. Perron a surpris tout le monde du hockey en écartant deux vétérans, Doug Soetart et Steve Penney, pour lancer un jeunot dans la fosse aux lions. Avec le résultat que l'on sait.

Si Perron n'avait pas eu ce petit côté frondeur qui ne l'a pas toujours bien servi, la légende de Casseau ne serait peut-être pas ce qu'elle est aujourd'hui.

Anyway, on s'arrachera les billets du match du 22 novembre...

Robert Lang

Un joueur de centre de 6'3 avec beaucoup d'habileté, d'intelligence et d'expérience ce n'est pas Mats Sundin, mais ce n'est pas mal du tout.

Ce Robert Lang n'est pas un deux de pique et les gens de hockey disent qu'il est un joueur d'équipe. Bob Gainey ne supporte pas ceux qui ne le sont pas et il a bien raison.

Avec Tanguay en plus, l'attaque du CH pourrait passer dans les ligues majeures. Elle était forte en saison régulière l'an dernier, mais on parle maintenant d'éliminatoires, de longues séries éliminatoires.

Avec Laraque aussi, finie l'intimidation. Les jeunes attaquants vont pouvoir travailler en paix.

On a tous très hâte, n'est-ce pas?

Braves Carabins

Samedi au CEPSUM, il a fait soleil (et chaud) pendant tout le match des Carabins, à la grande surprise de tous les gens présents.

Et nos braves Carabins nous ont fait plaisir. Il est toujours agréable de botter le derrière d'un adversaire qui vient de l'étranger - les X-Men de St. Francis Xavier du Nova Scotia - et qui veut jouer aux bras. Les Carabins ont profité des pénalités, pour ne pas dire de la stupidité des X-Men, pour les planter 33-9.

Il s'agissait du match d'ouverture local et nos p'tits gars semblent en route pour une bonne saison. La semaine précédente, dans l'enfer du Rouge et Or à l'Université Laval, les Carabins ont perdu 17-6, un exploit quand on sait que les Québécois sont dans une classe à part.

Un petit hic: le spectacle de la mi-temps - une fanfare, les Diplomates, qui venaient sans doute de Laval ou quelque chose du genre - vraiment pas. Alors là, non. On ne veut pas être méchants, mais je ne me souviens pas d'un aussi mauvais show à un match de football.

Ce n'est pas comme ça qu'on va attirer les étudiants aux matchs.

Enfin les jeunes, vous devriez au moins remplir le stade du CEPSUM à toutes les parties des Carabins, par solidarité avec vos collègues footballeurs.

Consommer avec prudence

Alors, les veuves de la NFL, c'est parti? Les Patriots, les Jets, les Steelers On en a jusqu'en janvier.

Notez que si votre homme regarde les matchs du dimanche de 12h à 23h, ainsi que ceux du lundi soir, je vous recommande de lui faire consulter un psy.