Je rêvais de grands objectifs pour le Canadien cette saison. J'espérais que l'époque des attentes modestes, où une participation aux séries éliminatoires est saluée comme un triomphe, laisserait place à une ère plus ambitieuse. À moins d'un improbable rebond, ce ne sera pas le cas.

Cet été, Pierre Gauthier a pris trois décisions importantes. Il a d'abord misé sur un retour en force de Scott Gomez, plutôt que de l'écarter de la formation. Il a ensuite accordé un contrat de trois ans à Andrei Markov. Et il a promis 18 millions en quatre ans pour obtenir Erik Cole.

Gomez, souvent blessé, n'a eu aucun impact jusqu'ici. Quant à Markov, les mauvaises nouvelles se succèdent. Lorsqu'un joueur de son âge subit de si nombreuses opérations au genou, son avenir semble très incertain. Selon le Canadien, il pourrait revenir au jeu dans trois semaines. Pour ma part, je le croirai quand je le verrai.

Heureusement, Cole accomplit le boulot qu'on attend de lui. C'est là une mince consolation pour une équipe décevante, qui devra encore batailler ferme pour mériter une place en séries.

Les Coyotes quitteront-ils Phoenix? Leur avenir à Glendale, où est situé l'aréna Jobing.com, n'est pas réglé. Le conseil municipal souhaite conclure un accord avec un des deux groupes intéressés à acheter la concession avant la fin de l'année.

Une éventuelle entente devra être entérinée par les élus, qui tiendront leur dernière assemblée annuelle le 13 décembre. L'ordre du jour sera dévoilé quatre jours plus tôt. Au quotidien The Arizona Republic, le conseiller municipal Manny Martinez a déclaré: «Si rien n'est conclu avant la fin de l'année, les chances sont fortes que ça ne se réalise pas».

Les discussions avec les groupes de Greg Jamison et Jerry Reinsdorf devraient bientôt connaître un dénouement. La patience des équipes riches de la LNH, qui alimentent le fonds du partage des revenus, est sûrement à bout.

Au fond, le dossier est simple: les Coyotes peuvent-ils faire leurs frais sans être subventionnés par les Rangers, les Maple Leafs, le Canadien et les autres équipes de la LNH en bonne santé financière? Si la réponse à cette question est non, pourquoi les garder à Phoenix?

Suis-je le seul à ne pas être enthousiasmé par le nouveau maillot de l'Impact? Des fleurs de lys qui forment la croix du Mont-Royal? Désolé, je vois plutôt une immense pub de Groupe financier BMO, qui verse de gros dollars pour obtenir cette visibilité.

Je sais, c'est comme ça au soccer. Le logo de l'équipe cède la place à celui du commanditaire principal. Cette pratique ne me plaît pas. Et je la trouve encore plus dommage dans le cas de l'Impact, dont le logo est une véritable réussite. Sur le nouveau maillot, il est réduit à sa plus simple expression, modeste écusson à peine plus gros que celui d'Adidas placé aussi près du col.

Une pub d'une institution financière, il me semble que ça fait un cadeau ordinaire sous le sapin.

Amèneriez-vous votre enfant à un match de la NFL? Un sondage réalisé pour le Sports Business Journal (SBJ) révèle que 46% des répondants ne se sentiraient pas à l'aise de le faire, en raison du comportement agressif d'une partie de la foule.

La sécurité dans les stades est devenue un enjeu majeur. Des codes de conduite sont établis pour éviter les débordements. Au domicile des Jets et des Giants de New York, les spectateurs expulsés pour excès d'alcool ou langage injurieux doivent écrire une lettre d'excuses et suivre un cours en ligne pour obtenir de nouveau le droit d'assister à un match.

Les cours, d'une durée de deux ou quatre heures, entraînent des frais minimaux de 50$. Depuis septembre 2010, 200 personnes se sont pliées à cet exercice et le taux de récidive est de zéro.

Selon SBJ, ce programme fait désormais partie des «meilleures pratiques» de la NFL, celles conseillées à toutes les organisations. Comme l'impression qu'elles seront bientôt adoptées dans tous les stades et amphithéâtres d'Amérique.

La grosse nouvelle dans le monde du ski, c'est le divorce de Lindsey Vonn, sans doute la meilleure athlète au monde, tous sports confondus. Elle a annoncé dans un communiqué sa rupture avec Thomas Vonn, un ancien skieur qui était la personne clé de son entourage professionnel.

La vie de Lindsey Vonn est hors de l'ordinaire. Peu avant les Jeux de Vancouver, où elle a remporté l'or en descente, le magazine Sports Illustrated a publié un reportage à son propos. Plusieurs sujets étaient abordés: de l'intensité de ses entraînements à ses relations tourmentées avec son père, Alan Kildow, à qui elle ne parle plus depuis plusieurs années.

Kildow, un ancien champion junior des États-Unis, fut son premier entraîneur. «Il poussait beaucoup Lindsey ce qui, selon elle, a miné leur relation», écrivait Sports Illustrated. Plus tard, Kildow a désapprouvé la liaison de sa fille avec Thomas Vonn.

Malgré cette période difficile, Lindsey Vonn a de nouveau skié en championne, ce week-end, à Banff.

Photo: PC

Les Coyotes de Phoenix peuvent-ils faire leurs frais sans être subventionnés par les autres équipes de la LNH en bonne santé financière?