La première étoile de la semaine: Rory McIlroy, superbe vainqueur de l'Omnium des États-Unis. Le golfeur de 22 ans a dominé ses adversaires. Il a surtout démontré sa force de caractère après sa malheureuse expérience du Tournoi des Maîtres, lorsqu'il a échappé une avance de quatre coups à la dernière ronde.

McIlroy a réagi avec élégance à cette déconfiture. Deux jours plus tard, il a publié sur son compte Twitter une photo de lui en compagnie de Charl Schwartzel, nouveau roi d'Augusta: «En route vers la Malaisie avec Charl. Content qu'un de nous deux porte le veston vert.»

McIlroy s'est aussi rendu en Haïti à la demande d'UNICEF. Il affirme que la situation dans ce pays l'a aidé à placer le golf professionnel dans de justes perspectives.

Hier, McIlroy a multiplié les coups fantastiques. Ce jeune homme est un grand champion. L'ère Tiger Woods est terminée. Celle de Rory McIlroy commence.

Vive la concurrence: J'ai toujours pensé qu'un peu de concurrence serait profitable à RDS. De là ma satisfaction à l'annonce du lancement de TVA Sports, qui diversifiera l'offre.

Dans les coulisses, les deux réseaux se livrent déjà une bataille féroce. Et RDS a vite réagi aux premières annonces de son concurrent: lancement de RDS2, recentrage de RIS Info Sports, acquisition des droits du Tour de France et de plusieurs classiques cyclistes de premier plan, prolongement des accords avec la NFL et le baseball majeur, nouvelles ententes en rugby et en curling...

Cette bataille pour les droits de télédiffusion profitera à l'Impact, qui souhaite une entente lucrative.

Et à quelques voix connues des médias électroniques, qui évaluent différentes offres ces jours-ci.

Faut se pincer pour le croire: La grille horaire du réseau de la NBA au Canada propose l'émission «Matchs classiques des Raptors».

Les Raptors de Toronto: seize saisons, zéro championnat, zéro apparition en finale. De quels matchs «classiques» parlons-nous au juste?



Il aurait dû se garder une petite gêne: Après la victoire des Bruins en finale, Colin Campbell a rejoint son fils Gregory sur la patinoire. À l'antenne de la CBC, l'ex-préfet de discipline de la LNH a dénoncé les méchancetés dont Gregory a été victime durant sa carrière, en raison de son propre rôle au sein du circuit.

En crachant son fiel de la sorte, Campbell a montré une absence de jugement. Comment les gouverneurs de la LNH ont-ils pu accepter que cet homme, si manifestement en conflit d'intérêts, soit responsable de rendre la justice dans le circuit pendant autant d'années?

Voir Campbell célébrer ainsi la victoire de Gregory, et des Bruins, était troublant. Je comprends qu'il ait été fier de son fils. Mais un homme sage aurait conservé une certaine distance, surtout publiquement. Colin Campbell a plutôt sauté sur le premier micro. Désolant.

Que s'est-il dit au Cache Cache?: Il y a une dizaine de jours, Lance Armstrong aperçoit Tyler Hamilton au Cache Cache, un restaurant d'Aspen, au Colorado, où il a ses habitudes et où le carré d'agneau est, semble-t-il, succulent. Au cours de la soirée, les deux hommes se croisent et échangent quelques mots. Les versions de leur conversation diffèrent, comme l'explique le New York Times.

L'avocat de Hamilton soutient qu'Armstrong a menacé son client, promettant de lui rendre la vie «misérable». Rappelons que Hamilton a accusé Armstrong de dopage à l'émission 60 minutes, du réseau CBS.

Quant à la propriétaire du resto, amie d'Armstrong, elle soutient qu'il s'agit d'un «non-événement» et que le grand champion n'a même pas quitté son siège durant la conversation. Le plus important de cette histoire: Armstrong semble désormais inquiet. Cela n'aura pas échappé à Jeff Novitzki, l'agent fédéral à ses trousses.

Ah oui, Hamilton n'est plus le bienvenu au Cache Cache! Motif officiel: son groupe n'a pas laissé de pourboire.

Les commandites évoluent: Auparavant, une entreprise s'associait au sport professionnel en concluant un accord avec une équipe et organisait ensuite des promotions pour les partisans. Cela existe encore, bien sûr, mais les stratégies se sont raffinées.

BMO Groupe financier, qui s'est entendu avec l'Impact la semaine dernière, investit dans le développement du soccer chez les jeunes. Au tennis, la Banque Nationale ne fait pas que soutenir la Coupe Rogers. Elle appuie aussi la relève en patronnant plusieurs tournois.

Ces institutions financières n'agissent pas ainsi par bonté d'âme. Elles espèrent que ces engagements élargiront leur clientèle. N'empêche que ce soutien favorise l'essor de la pratique sportive. Pour être socialement utile, une entente de commandite doit comporter un volet communautaire. Bravo aux entreprises qui l'ont compris.

Une dépêche de la Presse canadienne: «La Sûreté municipale de Vancouver se tient prête à toute éventualité; il y aura des effectifs de policiers spéciaux dans le centre de la ville. Ces mesures visent à éviter toute violence à laquelle pourraient se livrer les milliers de partisans qui déambuleront dans les rues et à prévenir tout dommage que pourraient causer certaines têtes fortes»...

S'agit-il du plan de la police de Vancouver avant le septième match de la finale Coupe Stanley, mercredi dernier? Pas du tout! Cette dépêche a été publiée le 24 novembre 1960, avant un match de la Coupe Grey!

Les policiers de Vancouver craignaient la répétition d'événements survenus en 1955 et 1958, lorsque la finale du football canadien donna lieu à des quasi-émeutes. À ce chapitre, l'histoire de Vancouver est malheureusement riche.

Grosse semaine de négos: Des rencontres de négociations seront tenues cette semaine dans la NFL et la NBA. Optimisme dans le premier cas, pessimisme dans l'autre.

Chose sûre, le temps presse dans la NFL puisque les camps d'entraînement doivent commencer dans un mois. Aucun joueur autonome n'a signé de contrat et les entraînements préparatoires n'ont pas été tenus.

Photo: PC

Colin Campbell a récemment montré un manque de jugement...