MATCH ÉLECTORAL

MATCH ÉLECTORAL

Cette semaine, la campagne ressemble plus à une partie de basket qu'à un match de hockey. Libéraux et péquistes ont en effet marqué tous les deux beaucoup de points pour terminer la semaine avec une légère avance libérale, dixit CROP, rognée sur l'ADQ. Pauline Marois a réalisé de beaux jeux, en proposant notamment la politique «un enfant, une place», dont le but est de garantir l'accès à tous aux CPE, tandis que, dès le début de la semaine, M. Charest s'imposait avec un projet olympique bien reçu.

Pendant ce temps, Mario Dumont était à l'extérieur du court, non pas en punition, mais en train de jouer tout seul, ses sorties concernant notamment le multiculturalisme et la réforme scolaire n'ayant pas provoqué les échanges attendus avec les autres partis.

EN PUNITION

Les petits comiques qui ont choisi de se moquer de Mme Marois au moyen de vidéos caricaturales jouant sur le «snobisme» qu'elle projetterait. Ça faisait un petit peu bébé. Pas très sportif.

DANS LES GRADINS

Beaucoup de places vides. Les Québécois n'avaient pas envie de ces élections, et même les enjeux électoraux importants ne semblent pas susciter le 10e de la fascination que le choix du nouveau chien de la Maison-Blanche semble alimenter chez nos voisins du Sud.

L'ÉTOILE DE LA SEMAINE

Deux étoiles à Jean-Claude St-André **

Le candidat péquiste «tassé» puis démissionnaire dans L'Assomption, a réussi à attirer l'attention de tout le Québec, pendant un gros 15 bonnes minutes, sans même avoir fait campagne.