Messieurs, c'est l'heure de placoter d'un sujet, en partie, intime. Mesdames, restez avec nous, car la discussion vous concerne aussi par la bande (ah-ha!).

Donc, messieurs, seriez-vous parfaitement à l'aise de parler - pour parler - de votre pénis dans les moindres détails, devant une caméra et en étant complètement nu? Ça m'étonnerait.

C'est pourtant ce qu'a accompli le réalisateur et acteur Luis Oliva dans la minisérie documentaire Mise à nu, dont le premier épisode d'une série de quatre est consacré à ce que tout homme range généralement dans son caleçon: son membre viril. Vous saurez ainsi tout, tout, tout sur le zizi ce mardi à 20 h sur les ondes de Canal Vie.

Alors, messieurs, de quelle façon décririez-vous votre engin? Aimez-vous sa longueur, sa circonférence et sa couleur? Sa taille vous plonge-t-elle dans l'insécurité?

Une douzaine d'hommes de tous âges, dont la majorité témoigne à poil et toujours à visage découvert, répondent à toutes ces questions sans gêne. Au départ, ça surprend. Vous entendez un brave cobaye expliquer que son pénis pend vers la gauche et que ses poils pubiens gagnent de plus en plus de terrain. En même temps, la caméra vous montre en gros plan la verge en question afin que l'image colle bien aux propos.

Plus l'épisode avance, plus les confidences déboulent. «Mon pénis ressemble à une trompe rabougrie», constate un jeune homme décomplexé. «Moi, je trouve que mon gland est bien proportionné», ajoute un autre.

Grosses veines sur leur organe ou testicule manquant: aucun détail physique de l'appareil masculin n'échappe à cette Mise à nu.

Il ne s'agit pas du type de remarques qui résonne quand une bande de gars se réunit dans une brasserie après une partie de hockey. Heille toi, ton pénis, trouves-tu qu'il est petit et boursouflé?

Pourtant, cela fait du bien d'entendre des hommes se décoincer et explorer, comme les femmes le font entre elles, des zones plus taboues.

Une grosse partie du premier épisode de Mise à nu s'attarde, bien sûr, à la dimension «normale» d'un pénis. Encore ici, les hommes interviewés posent un regard lucide sur leur anatomie. La plupart affirme se situer dans la moyenne et, ce qui ressort le plus, c'est que si la mécanique fonctionne, pourquoi se prendre la tête avec le format du tuyau?

Fait rare à la télévision généraliste à heure de grande écoute, vous verrez des érections dans Mise à nu. Le premier épisode aborde aussi les premières éjaculations.

Question quiz, en terminant. Est-ce que la masturbation répétée sur une longue période de temps peut «crochir» votre petit soldat? En suivant la courbure normale de votre bras de vitesse, et en n'essayant pas de le plier en deux, paraîtrait qu'il n'y a aucun danger de se négocier une courbe trop prononcée.

Après le pénis, Mise à nu s'attardera aux seins, aux fesses et au vagin. Trois autres émissions d'une heure où il faut laisser ses vêtements, comme ses préjugés, au vestiaire.

Le cas Mina

Bon, tous les doutes ont été dissipés mardi soir. Mina Landry (Noémie Godin-Vigneau) dans O' à TVA n'a plus rien à envier, côté folie, à Glenn Close dans Fatal Attraction. Elle s'invente présentement un cancer du sein afin d'inspirer de la pitié à son ex-mari Philippe (Louis-David Morasse) et peut-être recoller les morceaux de son mariage éclaté.

C'est tordu pas à peu près. Au dernier épisode d'O', Mina s'est pointée à l'hôpital, pour les apparences, puis a rebroussé chemin. Elle a ensuite «googlé» les effets secondaires de la chimiothérapie, a accentué ses cernes et a entrepris de tondre sa longue tignasse. Désespérée, vous dites? Mina doit se faire soigner, c'est clair, mais pour d'autres raisons. Cette manoeuvre plus que douteuse va lui exploser au visage et ne pourra qu'éloigner sa famille.

Du côté de Radio-Canada, Mémoires vives a pris des airs de Pretty Little Liars mardi soir, alors que des images de la petite Oliva emprisonnée dans une chambre de princesse ont ouvert l'épisode. Il s'est passé à peu près la même chose avec les quatre menteuses de Vrak.TV, qui ont été enfermées dans une maison de poupée géante pendant plusieurs épisodes de la cinquième saison.

Concernant le nouveau portrait-robot du ravisseur, il ressemble maintenant à Bobby Lambert-Prescott (Yan Rompré), qui se serait déguisé en Nicolas Berthier (Patrick Drolet). Rien pour nous aider à démasquer le kidnappeur en série.

Et vous, croyez-vous que Claire (Marie-Thérèse Fortin) devrait rester avec Christian (Frédéric De Grandpré)? Ou devrait-elle céder aux avances de Patch Adams (Marc Béland)? Me semble que du gros fun ferait grandement de bien à notre Claire, non?