Il fera beau et chaud jusqu'à la fête du Travail. Ouep. Il ne peut en être autrement. Avec l'hiver éternel et le printemps torrentiel qui nous ont assommés, nous méritons du soleil, pas trop de canicule et des soirées juste assez fraîches pour dormir les fenêtres ouvertes, sans climatiseur.

Advenant quelques gouttes, de gros nuages ou un ouragan, voici quelques titres que je prévois regarder cet été. D'abord, oui, c'est une promesse, je m'attaquerai enfin à la série Suits (présentée sur addikTV en français). Vous m'en parlez depuis longtemps. Mes amis m'achalent aussi avec ces deux avocats new-yorkais de la chaîne USA. Avec trois saisons de retard, je devrais m'y mettre tout de suite. Allez.

Ensuite, même si la sixième saison m'exaspère au plus haut point, j'essaierai de boucler le grand cycle de sept années de True Blood à HBO et Super Écran. Présentement, c'est du grand n'importe quoi. Le vampire Bill Compton (Stephen Moyer) se prend pour un prophète depuis qu'il a bu toutes les réserves du sang de Lilith.

Un «grand-papa fée» est débarqué dans la vie de Sookie et Jason Stackhouse, le gouverneur de l'État a déclaré la guerre aux vampires et le shérif Andy Bellefleur élève quatre jumelles - des fées elles aussi - qui grandissent à un rythme anormal. Bref, c'est imbuvable. Mais si près de la fin, je refuse de larguer les habitants de Bon Temps, en Louisiane.

Que faire maintenant avec la série d'horreur Penny Dreadful de la chaîne Showtime? Les huit épisodes d'une heure dorment dans mon enregistreur numérique (la version française n'est pas encore offerte). J'ai visionné le premier et n'ai pas trop embarqué. C'est un produit très étrange. On y croise des personnages comme Frankenstein, Dracula et même Dorian Gray. Ça se passe à Londres, au XIXe siècle. Il y a des meurtres, des monstres et de la magie noire. Pas certain de poursuivre.

Autre truc sur le point d'être recalé: la télésérie Tyrant des créateurs de Homeland et 24 heures chrono. Le premier épisode était intrigant. Les deux suivants ont été carrément décevants. Ce soap de luxe campé dans un pays fictif du Moyen-Orient ne va nulle part. Les accents des acteurs sont risibles. Et plusieurs comédiens ne jouent pas très bien. Abandon très possible.

À Radio-Canada, Les chefs!: la revanche sera une des seules émissions que je suivrai en direct. Hakim, Isabelle et Ashley sont mes préférés. Aviez-vous remarqué que Daniel Vézina ne fait plus son grand mouvement de bras pour lancer les hostilités culinaires?

J'aimerais tellement vous parler de la troisième saison de Homeland, que Télé-Québec diffusera à l'automne, mais j'ai peur de m'échapper et de brûler un gros punch. Ce troisième chapitre démarre lentement, soyez-en avertis. On ne sait pas où ça se dirige, ça tourne en rond et on finit par assembler toutes les pièces du puzzle. Wow. L'action redécolle de plus belle. Saul (Mandy Patinkin), patron de Carrie (Claire Danes), demeure un de mes personnages préférés.

Finir enfin la série Breaking Bad (également sur addikTV) figure aussi dans mes plans des prochaines semaines. Au risque de perdre encore plus de crédibilité, j'ai souvent exprimé ma difficulté à être complètement captivé par cette histoire de cancéreux qui fabrique et vend de la métamphétamine pour assurer un avenir à sa famille.

D'ailleurs, j'ai failli lâcher Breaking Bad après le dixième épisode de la troisième année, où nos deux bozos (Walt et Jessie) chassent une mouche dans leur laboratoire pendant 48 pénibles minutes. C'était interminable. Je suis présentement rendu au début de la quatrième saison et donc pas très loin de la ligne d'arrivée, soit la cinquième et dernière année. Courage.

Finalement, encore trois épisodes de True Detective (sur HBO et Super Écran) à voir pour clore cet univers policier qui nous happe dans les premières minutes. Les deux acteurs principaux, Woody Harrelson et Matthew McConaughey, sont géniaux. True Detective, c'est l'histoire de deux flics qui, en 1995, ont épinglé un meurtrier particulièrement dégueulasse. Dix-sept ans plus tard, un crime identique à celui commis en 1995 a été perpétré dans un petit bled de la Louisiane. Nos deux policiers, maintenant en chicane, auraient-ils coffré le mauvais suspect à l'époque?

Je vous laisse là-dessus. Il fait un temps superbe dehors. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'enfiler un premier épisode de Suits. Juste un, OK?

Je lévite : avec Les beaux malaises en DVD

Cette comédie intelligente de Martin Matte a été le gros succès de TVA l'hiver dernier. Le coffret DVD, maintenant en vente partout, contient plusieurs suppléments qui nous font encore plus apprécier l'humour caustique de l'émission, dont des bloopers que l'on peut se taper en rafale, un peu comme ceux du Coeur a ses raisons. Si vous n'avez pas encore vu Les beaux malaises, c'est le temps de vous rattraper. Go!

Je l'évite : mes vacances

Personnellement, je lévite à l'approche de mes vacances. Mais vous, chers lecteurs, je vous comprendrais de ressentir une forme d'abandon temporaire. Comme dirait Arnold: «I'll be back!»