Tomas Plekanec devrait être le joueur de centre numéro un du Canadien. Michael Cammalleri devrait flirter avec le plateau des 40 buts chaque saison.

Tout ça est bien beau. Mais pour le moment, ni Plekanec ni Cammalleri ne joue à la hauteur des attentes. Lorsque son équipe s'est retrouvée en situation de cinq contre trois pendant deux pleines minutes, Jacques Martin a offert à Plekanec et à Cammalleri une occasion en or de relancer leur saison.

L'idée était bonne. Et n'eut été la présence d'Erik Cole dans la zone réservée à «Bob The Goalie», Plekanec aurait même marqué. Qui sait: l'effet recherché aurait été obtenu et peut-être que Plekanec et Cammalleri auraient connu un match du tonnerre.

Mais le mot clé ici est peutêtre! Car, dans les faits, ils n'ont pas marqué. Ni lors du cinq contre trois, ni lors des autres occasions. Comme si ce n'était pas assez, ils ont terminé la soirée de travail avec un différentiel de -2. Si Plekanec et Cammalleri étaient les seuls en mesure de marquer, on pourrait comprendre Jacques Martin de multiplier les chances à leur endroit.

Mais parce que David Desharnais, Erik Cole et Max Pacioretty profitent des occasions qui s'offrent à eux, même si elles sont moins nombreuses, et parce qu'ils forment le meilleur trio du Canadien depuis le début de la saison, c'est à eux que doit revenir le privilège d'obtenir le plus de temps possible en avantage numérique.

Oui, le Canadien a marqué avec l'avantage d'un homme à chacun de ses trois derniers matchs. Ce qui est bien. Mais il s'est contenté d'un but en neuf occasions hier. Et ça, ce n'est pas beau. Pas assez pour gagner en tout cas.

Surtout quand la défense Emelin et Subban perd des rondelles en zone défensive et que l'adversaire en profite pour marquer.

Et l'arbitrage?

Chris Lee a été fidèle à lui même: c'est-à-dire qu'il a multiplié les décisions... douteuses. Il ne s'est pas fait d'amis hier soir il en compte déjà très peu à Montréal en refusant un but à Erik Cole. Sa décision était toutefois la bonne. Il avait aussi raison d'accepter le but que les Flyers ont ensuite marqué dans des circonstances similaires.

Et comme le Canadien a obtenu trois attaques massives de plus que les Flyers, il a eu l'occasion de se reprendre. Mais n'a pas su en profiter. Et c'est là que le match s'est joué.

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