Une professeur autorisée à donner cours voilée et réintégrée voilée dans son école, par la force de la loi: cet épisode, spectaculaire, est dommageable et regrettable. Primo parce qu'il ajoute à la confusion et à l'exacerbation sur la problématique du port du voile ; secundo, parce qu'il nourrit les sentiments de rejet, de radicalisation et de stigmatisation suscités par le port du foulard.

La justice ici n'est pas en cause. La cour d'appel de Mons n'a fait que son travail en faisant appliquer le texte du décret de 2003 tel qu'il avait été (mal) rédigé.

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