Il y a à peine 10 ans et 5 mois, vous pouviez acquérir 2326 actions de Mines d'or Virginia pour la somme de 1000$. Aujourd'hui, ce même placement de 1000$ vaut quelque 44 000$. Vous avez bien lu : 44 fois la mise initiale, une hausse de 4300%!

C'était de la pure spéculation, me dites-vous? Absolument pas. Lorsque Virginia se négociait à 43 cents, la firme californienne Global Resource Investments recommandait aux investisseurs d'accumuler des actions de cette petite mine québécoise. Pourquoi? Parce que les investisseurs ne couraient aucun risque: le fonds de roulement de Virginia renfermait l'équivalent de 43 cents l'action.

«Virginia a beau être une mine junior, quand le prix de votre action équivaut à la liquidité que vous avez dans les coffres, force est d'admettre que l'investisseur ne risque pas de tomber dans le... trou!» lisait-on à ce propos dans la chronique «Virginia, la riche», publiée dans le cahier Économie de La Presse du lundi 27 septembre 1999.

Et on ajoutait: «Le président de Virginia, André Gaumond, persiste à croire qu'il trouvera bien, un de ces jours, une nouvelle mine parmi ses nombreuses propriétés minières sises au Québec.»

Et ce fut le cas avec la découverte, en 2004, du gisement aurifère Éléonore, à la Baie-James. Ce gisement représente la plus grande découverte d'or des 25 dernières années au Canada.

En mars 2006, Mines d'or Virginia a officiellement cédé à Goldcorp sa riche propriété aurifère de la Baie-James, pour un total de 500 millions de dollars. Pour chaque action de Mines d'or Virginia, les actionnaires ont reçu 0,4 action de Goldcorp et une demi-action de la nouvelle Virginia.

Ainsi, l'actionnaire qui avait acheté en septembre 1999 un lot de 2326 actions de Virginia s'est retrouvé en mars 2006 avec 942 actions de Goldcorp (G: 40,00$) et 1178 actions de la nouvelle Virginia (VGQ: 5,75$).

Tout un investissement!

Pour sa part, la société Goldcorp a réalisé l'un de ses meilleurs coups en mettant le grappin sur la propriété aurifère Éléonore. La propriété est située à 320 km au nord de la ville de Matagami, dans le secteur du réservoir d'Opinaca, à la Baie-James.

Imaginez-vous qu'à la suite de la dernière mise à jour sur le calcul de ressources du projet Éléonore, le gisement s'avère beaucoup plus riche que prévu.

Au 31 décembre 2009, le dépôt contenait 3,15 millions d'onces «indiquées» de ressources aurifères, une augmentation de 38% par rapport à 2008.

À cela s'ajoutent 6,25 millions d'onces «inférées» de ressources aurifères, ce qui représente une augmentation de 106% par rapport à 2008.

Au total jusqu'à maintenant, on évalue à 9,4 millions d'onces d'or le potentiel du gisement Éléonore.

Au cours actuel du prix de l'or, le gisement vaut sur papier 10 milliards de dollars US.

Goldcorp est en train de terminer une étude de préfaisabilité sur la mise en production du gisement Éléonore. Le président de Virginia, André Gaumond, s'attend à ce que la mise en production ait lieu à compter de 2015.

Comme Mines Virginia percevra une royauté sur les onces d'or qui sortiront du gisement Éléonore, on comprendra que plus le gisement sera riche, plus les actionnaires de Virginia en tireront de solides bénéfices.

Mine de rien, depuis la découverte du gisement Éléonore, Virginia a multiplié l'acquisition de claims sur le tout le territoire de la Baie-James.

Comme quoi la Baie-James n'est pas seulement riche en électricité!

Virginia concentre ses activités d'exploration sur ses nombreuses propriétés couvrant de vastes territoires inexplorés du nord du Québec.