Le titre de la Société en commandite Gaz Métro (GZM.UN) est retombé la semaine dernière à son creux de 1993, soit 10,63$.



var nsteinWords; nsteinWords = unescape(Comme ce titre est détenu avant tout pour le lucratif rendement de son «dividende», bien des investisseurs se demandaient la semaine dernière si la débandade de Gaz Métro ne représentait pas une occasion en or pour augmenter davantage leur position.

Gaz Métro rapporte à l'heure actuelle à ses détenteurs de parts un revenu annuel de 1,24$ par part, ce qui procure un rendement de 11,3%. Vu sous cet angle, c'est évidemment très attirant d'investir dans une société dont la feuille de route boursière apparaît impeccable.

La «grande» question: pourquoi une si solide compagnie voit-elle le cours de son titre reculer de 15 ans? Y a-t-il des mauvaises nouvelles non encore dévoilées qui justifient une telle baisse?

La chute de Gaz Métro serait attribuable à la tourmente boursière qui frappe la Bourse depuis septembre dernier et bien entendu, à l'effondrement du prix du baril de pétrole, lequel entraîne dans sa descente toutes les entreprises oeuvrant dans le secteur pétrole et gaz.

Est-ce que cela fait de Gaz Métro une occasion en or d'achat? À la lumière des informations disponibles, Gaz Métro présente toujours le même solide bilan financier. Et rien ne laisse présager que la société coupera dans son «dividende». Vu sous cette hypothèse, Gaz Métro, avec son rendement de 11,3%, représente certes un bon achat. Chose certaine, si vous en détenez dans votre portefeuille, ce n'est pas un titre à liquider. Il a plus de chance de remonter que de descendre encore beaucoup.

En théorie, s'entend! Parce qu'en Bourse, il ne faut jamais rien tenir pour acquis. Et surtout, il faut toujours se rappeler que les entreprises, même les meilleures et les plus solides, suivent comme des moutons la tendance générale du marché boursier.

Comme la tendance générale actuelle est en forte baisse depuis septembre dernier... toutes les entreprises (sauf celles du secteur de l'alimentation) se font violemment frapper.

Depuis septembre, le secteur de l'énergie a chuté de 36%. Le sous-indice des fiducies de revenu a reculé de 35%. Durant ces mêmes trois mois catastrophiques, Gaz Métro a vu son titre passer de 16,00$ à 11,40$.

Il s'agit d'un recul dans les 32 % . Comme vous pouvez voir, Gaz Métro suit la même tendance, tout en se gardant toutefois une petite distance.

Quasi à pareille date l'an passé, Gaz Métro faisait l'objet de cette chronique d'initiés. Je rapportais les transactions d'achat de quatre hauts dirigeants, dont celle de la présidente et chef de la direction, Sophie Brochu. Le titre de gaz Métro se négociait à cette période-là à son creux des 52 dernières semaines de 2007, soit à 14,15$. Coup de chance, le titre allait rebondir rapidement au-dessus de la barre des 16,00$, pour une appréciation rapide de 14,0%.

Le titre allait se maintenir à ce niveau de prix jusqu'en septembre dernier.

Si cela peut encourager les investisseurs qui détiennent des parts de la Société en commandite Gaz Métro, sachez que Mme Brochu et cinq autres hauts dirigeants de l'entreprise viennent d'acheter sur le marché des parts additionnelles.

Mme Brochu a acheté 9200 parts additionnelles à 13,48$, pour un investissement global de 124 000$. Les achats des autres dirigeants: 600 parts (8095$) pour Patrick Canada, 2025 unités (26 800$) pour Pierre Despars, 1000 parts (13 400$) pour Luc Grenier, 1500 unités (19 965$) pour Marc Lemieux, 1000 unités (13 580$) pour Louise Leroux. S'ajoute à cette liste d'initiés, Serge Régnier, qui a acquis 900 parts (11 960$).

En chiffres> Actif: 3,3 milliards de dollars

> Chiffre d'affaires: 2,2 milliards

> Nombre d'employés: 1300

> Nombre de clients: près de 176 000.