Taylor Kitsch a été séduit par The Grand Seduction (La Grande séduction à l'anglaise). Kitsch, qui a tenu la vedette de la série télévisée Friday Night Lights pendant cinq saisons et tenu le rôle titre du film de Disney John Carter - un échec commercial -, affirme que le moment était bien choisi pour retourner dans son pays d'origine pour une comédie à plus petit budget.

Le film est une version anglaise de La grande séduction, scénarisée par Ken Scott et réalisée par Jean-François Pouliot il y a une dizaine d'années, et dont l'action se déroulait dans un village de la Basse-Côte-Nord.

L'intrigue du film se tient cette fois dans le village fictif de Tickle Head, Terre-Neuve, qui cherche désespérément à attirer un médecin dans l'espoir d'obtenir un lucratif contrat d'usine. Arrive Paul Lewis (Kitsch), un médecin urbain, amoureux du jazz et amateur de cricket, qui devient sans le savoir la cible de cette «grande séduction» orchestrée par la communauté.

Le long métrage prendra l'affiche vendredi.

Kitsch, qui est né et a grandi en Colombie-Britannique et qui a récemment tenu un rôle dans le film de HBO The Normal Heart, a confié qu'il ne pouvait s'empêcher de rire à voix haute en lisant le scénario.

«Il y a un charme dans le scénario qui vous reste en tête. Lorsque vous cessez de le lire, vous commencez à y penser en vous disant: «Je crois que je pourrais bien rendre ce matériel»», a-t-il expliqué.

Réalisé par Don McKellar, The Grand Seduction met aussi en vedette l'acteur irlandais Brendan Gleeson dans la peau de Murray French, le leader de la ville, et Liane Balaban dans le rôle d'une employée du bureau de poste qui refuse de faire semblant de s'intéresser au nouveau médecin.

Les Canadiens Gordon Pinsent, Mark Critch, Mary Walsh et Cathy Jones complètent la distribution.