DENNIS QUAID

Dans Vantage Point, Dennis Quaid incarne un agent des services secrets qui reprend du service un an après avoir été atteint d'une balle destinée au président des États-Unis. «C'est un grand défi que de faire exister un personnage en très peu de temps, concède l'acteur. Ce personnage doit dire environ 17 répliques dans tout le film. Comme il est dans le feu de l'action, ça tourne autour d'expressions du genre «Oh mon dieu!» ou «Vite, allez chercher de l'aide!». Cela dit, il s'agit d'un exercice fort intéressant, d'autant plus que Pete Travis a un style très précis. Évidemment, j'ai beaucoup pensé à Clint Eastwood dans In the Line of Fire. Je me demandais quand on allait me faire dire «Je suis trop vieux pour cela!»»

MATTHEW FOX

La vedette de la série Lost incarne ici le partenaire de Dennis Quaid. Cet agent des services secrets, aussi affecté à la sécurité personnelle du président des États-Unis, voit d'ailleurs son aîné comme son mentor. «Outre les gens de talent liés à ce projet, l'idée d'un film à angles multiples me séduisait beaucoup, précise l'acteur. Je suis toujours étonné de constater à quel point certaines personnes sont convaincues que leur point de vue correspond forcément à la réalité. Et constitue la seule vérité.»

FOREST WHITAKER

Lauréat de l'Oscar du meilleur acteur l'an dernier grâce à prestation dans The Last King of Scotland, Forest Whitaker prête cette fois ses traits à un touriste américain moyen, trop content de pouvoir tourner des images de son président à l'aide de sa petite caméra numérique. «À mon avis, l'approche d'un acteur ne doit pas changer parce que l'histoire est centrée sur le personnage qu'il interprète ou sur un autre. La composition reste la même. En ce sens, un tournage comme celui de Vantage Point, avec ses différents points de vue, se révèle un exercice fascinant.»

WILLIAM HURT

Surpris qu'on lui propose d'incarner le président des États-Unis, William Hurt a eu le réflexe d'aller consulter une personne ressource: Bill Clinton! «Je voulais lui poser des questions très simples et très précises, explique l'acteur, lauréat de l'Oscar du meilleur acteur en 1986 grâce à sa prestation dans Kiss of the Spider Woman. Je voulais simplement savoir comment on se sent, comment on agit quand on sait que des gens complotent pour vous assassiner. Le président Clinton a été très ouvert, très disponible. Cela dit, je n'étais pas là pour l'imiter non plus. Le président Ashton évolue quand même dans un autre contexte.»