Par la nature même de la série, dans Sex and the City, ce sont surtout les femmes qui parlent sexe.

Lors des interviews de promotion organisées au début du mois dans un hôtel new-yorkais, ce sont pourtant ces messieurs - le scénariste-réalisateur Michael Patrick King et Chris «Mr. Big» Noth - qui se sont joyeusement aventurés sous la ceinture (par propos interposés, bien sûr!).

Et l'interprète de Big de lancer, au détour d'une réponse, qu'il ne porte jamais de sous-vêtements, sauf en hiver. Ah, bon. Heu... Mr. Big, on est début mai, mais il fait un temps de février - alors?

Michael Patrick King, qui affiche depuis des lustres son homosexualité, est lui aussi passé aux aveux pour «révéler» qu'il a déjà «fait l'amour avec une femme» mais qu'il n'a jamais porté de chaussures à talons hauts.

«Je n'ai jamais éprouvé ce désir, peut-être parce que j'en ai tellement vu sur le plateau de tournage! J'ai l'impression que c'est ce que vit le gynécologue qui voit des vagins toute la journée. S'il arrive à la maison et que sa femme lui saute dessus, il va peut-être y aller d'un Pas tout de suite, chérie!», plaisante celui pour qui Sex and the City, le film comme la série, va plus loin et ailleurs que «des histoires de femmes qui parlent de sexe et de mode - même si j'aime la mode et, je vous rassure, le sexe».

«C'est drôle, ça fait rêver parce que ça se passe dans une ville mythique et à des lieues de notre cuisine. Et puis, il y a l'amitié entre ces femmes. C'est l'un des ingrédients qui ont fait le succès de l'émission», poursuit-il. Et le sexe? «Et le sexe», pouffe-t-il avant de joyeusement passer du coq à l'âne... du moins, à première vue: «Jeremy Conway, notre chef décorateur, a toujours été agacé par la largeur de l'entrée de l'appartement de Carrie: dans la série, elle était beaucoup trop large. Pour le film, nous l'avons donc amputée de 20 cm... que nous avons mis ailleurs.» O.K. On va chercher.