Découvert dans Un été sans point ni coup sûr où il jouait le rôle du casse-cou Crevette, Jean-Carl Boucher se glisse dans la peau de l'un de ses réalisateurs préférés dans 1981: Ricardo Trogi.

«C'est fou: ses amis qui m'ont rencontré m'ont dit qu'il me ressemblait vraiment quand il avait mon âge», s'enthousiasme le jeune comédien. C'est grâce à Patrice Robitaille, avec qui il a tourné Un été sans point ni coup sûr, que Jean-Carl Boucher a été présenté à Ricardo Trogi.

«C'était pas vraiment une audition: j'étais tout seul avec lui, il m'a parlé de l'histoire. On était là pour se rencontrer. Ç'a vraiment cliqué», dit-il. Jean-Carl Boucher avait déjà un faible pour Trogi, découvert avec les films coécrits avec Patrice Robitaille et Jean-Philippe Pearson, Québec-Montréal et Horloge biologique.

«Ce sont des gens que j'aime voir ensemble. J'ai hâte d'être rendu là: une gang de gars qui parlent de sujets qui les concernent», dit, du haut de ses 15 ans, le comédien qui se destine aussi à la réalisation. «J'aime le jeu des acteurs dans Québec-Montréal ou Horloge biologique. C'est sûr que je veux être réalisateur plus tard; donc, je remarque les plans, le jeu.»

C'est à la jeunesse que Jean-Carl Boucher espère consacrer son premier film. «Les films qui sont écrits par des adultes, ça ne connecte pas vraiment avec la jeunesse. Moi j'aimerais en faire un, et aller rencontrer des jeunes de 15 ans pour le faire», dit le jeune comédien. En attendant la réalisation, c'est à la télévision que l'on retrouve Jean-Carl Boucher, l'une des vedettes de la série Tactik. Et peut-être aussi dans 1987: «Ce serait parfait, j'aurais l'âge du personnage», se réjouit-il d'avance.