Pour adapter le récit de Gilles Tibo au cinéma, le scénariste Marc Robitaille s'est surtout basé sur les quatre premiers tomes de la série Noémie. Avec un modeste budget de 3,5 millions, le réalisateur Frédéric D'Amours s'est inspiré de l'esthétique du Fabuleux destin d'Amélie Poulin et du film d'animation Ratatouille pour donner à son film une facture visuelle chaleureuse et rayonnante.

«C'était important d'aller chercher le côté merveilleux», exprime celui qui a travaillé avec le compositeur musical Mario Sévigny.

Les effets spéciaux dans les scènes de chasses au trésor et d'apparitions de fantômes, ajoute Frédéric D'Amours, ont été travaillés en postproduction. L'appartement de Madame Lumbago, qui ressemble à un intérieur typique du Plateau-Mont-Royal, a en fait été recréé de toutes pièces en studio.

«Nous recherchions l'architecture d'une maison accueillante de Montréal, avec les boiseries, le côté rétro mais pas quétaine. Mais il fallait aussi voir à travers les murs et recréer un grenier avec des fantômes et des toiles d'araignée», dit le réalisateur.

Affrontant les Twilight, les animations de Pixar et Disney et autres Fantastic Mr. Fox pendant la période des Fêtes, Noémie espère séduire autant les enfants que leurs parents.

«Je voulais que l'on sente une gaieté, pour émerveiller les enfants et aussi interpeller les parents», note Frédéric D'Amours.