Son père, Stephen Gyllenhaal, est réalisateur - surtout de télévision (The Mentalist, Numb3rs). Sa mère, Naomi Foner, est scénariste. Sa soeur, Maggie, est bien sûr la comédienne que l'on sait. Sa marraine est Jamie Lee Curtis. Son parrain, Paul Newman.

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Jake Gyllenhaal est tombé dans la potion du show-business quand il était bébé. Ou plutôt, il est né dedans. Ce qui lui donne une perspective différente du milieu qu'il fréquente et du métier qu'il exerce. 

«J'ai grandi sur des plateaux, ce qui me rend très à l'aise dans ce contexte-là. Ça me donne aussi un oeil très critique sur tout le processus de création, parce que j'ai toujours entendu mes parents en parler. C'est un avantage. L'inconvénient, c'est qu'en étant trop conscient du processus, on peut oublier d'avoir du plaisir en le mettant en pratique.»

Il dit également avoir été témoin des hauts et des bas de ses parents. Période de création intense, puis de vide. Rentrées d'argent, puis ralentissement. 

«Cela me permet de naviguer à travers ça de façon plus éclairée», poursuit celui dont le nom est facilement reconnaissable «ce qui peut être un avantage surtout que, dans mon cas, ceux qui m'ont précédé ont bien fait - mais, au bout du compte, c'est leur travail à eux. Une fois en place, moi, je dois faire mes preuves.»

Oui, d'accord. Mais disons qu'il en a maintenant fait quelques-unes, et qu'elles sont concluantes.