Le réalisateur américain David Lynch conseille aux autorités américaines d'utiliser la méditation transcendantale pour aider les soldats souffrant de stress post-traumatique à leur retour d'Afghanistan.

Invité à présenter à Beverly Hills Méditation, créativité, paix, son dernier film documentaire de 70 minutes sur cette technique mentale, David Lynch a vanté les effets positifs de celle-ci sur les enfants présentant des problèmes scolaires, les détenus et les femmes victimes de violences sexuelles.

«Des gens disent que c'est une forme de méditation à la Mickey Mouse ou que c'est pour les débutants. C'est n'importe quoi. Il s'agit d'une ancienne forme de méditation, très profondément bénéfique pour l'être humain», a déclaré David Lynch.

«C'est un destructeur de stress et en ce moment, nous avons vraiment besoin de ce destructeur de stress», a-t-il déclaré après la projection privée de son film dans un théâtre de Beverly Hills.

Le directeur de la Fondation David Lynch, Bob Roth, a affirmé que le département de la Défense américain était en train d'étudier les possibles bénéfices de cette pratique pour les vétérans qui reviennent d'Irak et d'Afghanistan.

«Vingt-deux vétérans se suicident chaque jour aux États-Unis. Ils sont désespérés. L'aide de pilules est sans effet et le cocktail médicamenteux qu'absorbent ces jeunes femmes et hommes les rend encore plus fous», a-t-il ajouté.

Le réalisateur nommé aux Oscars pour Elephant Man (1980), Blue Velvet (1986) et de Mulholland Drive (2001), est un adepte bien connu de la méditation transcendantale développée dans les années 1960 par le gourou indien Maharishi Mahesh Yogi.

Le documentaire suit le périple en Europe de David Lynch au cours duquel le réalisateur s'entretient avec des étudiants en cinéma à qui il explique les bienfaits de la méditation transcendantale à un public d'admirateurs.

Les séquences avec le cinéaste âgé de 67 ans sont entrecoupées de citations philosophiques, d'aphorismes  religieux et de citations extraites des écrits sacrés hindous Bhagavad Gita, avec du sitar en musique de fond.