Célèbre pour ses déhanchements disco et ses films à gros budgets, l'acteur américain John Travolta est venu en pilote visiter jeudi le salon du Bourget, où il a vanté les qualités de l'avion géant A380 d'Airbus, qu'il a eu l'occasion de faire voler.
«J'ai été le premier pilote privé à passer aux commandes de l'A380, en Australie, il y a un an et demi, c'était un moment historique. C'était fantastique, c'est un avion très facile à piloter», a déclaré à quelques journalistes la vedette de Pulp Fiction et de La fièvre du samedi soir, vêtu d'un pantalon blanc et d'une chemise noire.
«L'A380 se pilote avec un minimanche, et si vous faites une erreur, les commandes de vol rectifient le tir, grâce aux dernières évolutions technologiques», s'est enthousiasmé ce mordu d'aéronautique, qui a décroché sa licence de pilote à l'âge de 19 ans et compte 5000 heures de vol à son actif.
«En dehors de mon métier, je consacre la majeure partie de mon temps à cette passion», a confié la star, propriétaire d'un Gulfstream 2 et d'un Boeing 707, dont il a posé les roues mercredi sur la piste de l'aéroport du Bourget.
«J'attends également cet été la livraison d'un Eclipse, un micro-jet d'affaires», a indiqué l'acteur, tout en assurant qu'il n'était pas venu pour acheter d'autres appareils.
Qualifié sur huit types d'avions, dont le Boeing 747, John Travolta possède à son domicile d'Ocala, en Floride, une piste privée et un taxiway menant jusqu'à la maison.
«J'ai été amené à piloter dans deux de mes films, Look Who's Talking, et Broken Arrow», a-t-il raconté.
«À mon sens, le film ultime sur l'aviation n'a pas encore été fait. J'ai développé trois scripts il y a quelques années, malheureusement je n'ai pas réussi à les boucler», a regretté l'acteur, actuellement en promotion pour son dernier film Hairspray, une comédie musicale qui sortira dans les salles cet été.
L'acteur, qui y joue le rôle d'un travesti, a confié jeudi avoir eu du mal à marcher avec des talons aiguilles. «Être une femme, c'est un boulot à plein temps!», a-t-il plaisanté.