L'équipe de Blood Quantum est constituée de beaucoup de Québécois francophones.

Au maquillage, Érik Gosselin, qui a travaillé sur Les affamés de Robin Aubert, un autre film de zombies. Il nous montre sur son iPhone quelques photos sanglantes. «Chez Robin, c'était plus poétique, les zombies devaient avoir l'air humains, légèrement déformés. Jeff voit plus un virus qui rend malade, c'est comme une grosse grippe sous stéroïdes! Je suis content, j'ai travaillé souvent avec Robin et Jeff, et les deux ont fait un film de zombies.» 

Aux effets spéciaux, les Blood Brothers, Jib Bérubé et Carlo Harriehta, deux joyeux lurons avec leur camion rempli d'instruments et de produits dangereux. Ils nous montrent des armes transformées au goût micmac, nous parlent de faux saumons mécaniques possédés, mais ils sont préoccupés par un truc étrange: «le canon fécal». Ils doivent en effet coordonner une scène où un personnage, juché sur le pont, complètement saoul, défèque sur une voiture qui passe. «Il faut une grosse chiasse parce que le gars a bu ben de la bière», explique Carlo, en nous montrant dans un sceau étiqueté «shit» une mixture brune peu ragoûtante... C'est ce qu'on appelle se mettre les mains dedans, par amour de l'art!