Dans Wild, la transformation de Reese Witherspoon n'est pas aussi spectaculaire que celle de Matthew McConaughey dans Dallas Buyers Club.

On ne trouve pas non plus dans ce nouveau film de personnage secondaire flamboyant comme celui qu'a incarné Jared Leto.

Il y a pourtant, dans la manière même qu'emprunte Jean-Marc Vallée pour aborder cette histoire (et ceux qui la vivent), une quête d'authenticité qui ne peut qu'émouvoir le spectateur.

La quête intérieure de Cheryl Strayed (Witherspoon), une jeune femme à la dérive qui, pour se reconstruire, entreprend en solo la dure randonnée de 1500 kilomètres du Pacific Crest Trail, trouve dans Wild un écho vibrant.

Point d'artifices ici. Qu'une femme dans la nature, sans faux-fuyants, partie voir dans les montagnes si elle y est. Comme une espèce de Jeremiah Johnson des temps modernes. Et c'est réussi.

Samedi, 15h30, à l'Auditorium Alumni de l'Université Concordia