Lucy de Luc Besson et ses 58 millions $ de recettes en six jours aux États-Unis, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu qui démarre fort en Allemagne: la semaine a été «explosive» pour le cinéma français à l'étranger, selon UniFrance, l'organisme chargé de sa promotion.

«L'été 2014 va ragaillardir le cinéma français à l'étranger», pronostique vendredi UniFrance sur son site.

Sorti le 25 juillet aux États-unis, le dernier Besson, «tourné en anglais mais 100% français», a pris d'emblée la tête du box-office américain le premier week-end avec 44 millions $ (soit environ 5,5 millions de spectateurs) dans 3200 salles, indique l'organisme.

«Sur six jours, le chiffre passe à 58 millions $. Il s'agit du meilleur démarrage pour un film de Luc Besson, et du 2e meilleur démarrage pour Europacorp (le studio de cinéma fondé par le cinéaste) derrière Taken2», autre production maison en anglais.

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?, de Philippe de Chauveron, rebaptisé Monsieur Claude et ses filles en Allemagne, a réalisé «un excellent premier week-end avec 155 000 spectateurs (...)  pour atteindre les 300 000 après une semaine complète», relève UniFrance.

Intouchables, le plus grand succès français recensé par UniFrance dans les salles allemandes, avait attiré 330 000 spectateurs pour sa première semaine et atteint les 9 millions d'entrées en fin de carrière, rappelle l'organisme.

En France, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu, qui se moque des préjugés sur les communautés, avoisine les 11,2 millions de spectateurs.

Vendu dans plus d'une trentaine de pays, de l'Argentine à la Chine en passant par Israël, le film de Philippe de Chauveron avec Christian Clavier et Chantal Lauby, «totalise 860 000 entrées sur 11 territoires et rejoindra la semaine prochaine le classement des films français millionnaires de l'année 2014», écrit Unifrance. À l'instar de La Belle et la Bête de Christophe Gans avec Vincent Cassel et Léa Seydoux qui dépassait les deux millions d'entrées à fin mai.

En 2013, les spectateurs étrangers avaient vu beaucoup moins de films français, avec un total de 50 millions d'entrées, en baisse de 65% par rapport à 2012, année de tous les records grâce à Intouchables et The Artist, selon UniFrance.