Le film d'animation Ernest et Célestine, qui raconte l'histoire d'Ernest un ours bourru, mais tendre et de Célestine une petite souris espiègle, a reçu samedi le Magritte du meilleur film, la plus haute récompense du cinéma belge.

Les deux réalisateurs belges de ce film d'animation, Stéphane Aubier et Vincent Patar, ont reçu quant à eux le Magritte du meilleur réalisateur. Benjamin Renner, co-réalisateur du film, mais de nationalité française, n'a pu obtenir la récompense.

Mettre en avant le cinéma belge et développer un sentiment de fierté culturelle chez les Belges francophones est l'un des principaux objectifs de cette fête du cinéma organisée chaque année à Bruxelles.

Ernest et Célestine, créé par la peintre et aquarelliste belge Gabrielle Vincent au début des années 1980, a été adapté au cinéma en 2012 sur un scénario de l'écrivain français Daniel Pennac.

Le dessin animé, salué par la critique et qui faisait figure de favori de cette 4e édition des Magritte, est nominé dans la catégorie du meilleur film d'animation aux Oscars.

Palme d'Or à Cannes et grand favori des Césars français (huit nominations), La vie d'Adèle, d'Abdellatif Kechiche, a reçu le Magritte du meilleur film étranger.

L'acteur Benoît Poelvoorde, absent de la cérémonie, a été récompensé par le Magritte du meilleur acteur pour son rôle dans Une place sur la Terre de Fabienne Godet. La jeune Pauline Étienne, 24 ans, a obtenu quant à elle le Magritte de la meilleure actrice pour son rôle dans La religieuse de Guillaume Nicloux.

Deux fois lauréats de la Palme dOr au Festival de Cannes, le réalisateur, acteur et musicien serbe Emir Kusturica s'est vu décerner un Magritte d'honneur pour l'ensemble de son oeuvre.