Dans une île déserte, dans une crevasse, dans l'océan ou sur une terre dévastée, le cinéma s'est plusieurs fois penché sur le destin de survivants qui luttent en solo. En attendant Gravity avec Sandra Bullock perdue dans l'espace et, dans quelques semaines, All Is Lost avec Robert Redford perdu en mer, voici quelques exemples récents.

> Cast Away de Robert Zemeckis (2000)

Tom Hanks joue un analyste obsédé par la productivité. Jusqu'à ce que l'avion à bord duquel il se trouve fasse... naufrage. Il se retrouve dans une île déserte en compagnie d'un certain Wilson, «incarné» par un ballon de volleyball, avec bien du temps devant lui.

> I Am Legend de Francis Lawrence (2007)

Will Smith - bon, d'accord, pas vraiment seul puisqu'il a un meilleur ami chien - est peut-être le dernier survivant de l'humanité décimée par un virus: 90% de la population terrestre a succombé, 10% s'est transformée en créatures vampirico-zombiesques. Et Will cherche un remède.

> WALL-E d'Andrew Stanton (2008)

WALL-E est le dernier «survivant» d'une armée de petits robots chargés de nettoyer la Terre polluée à un point tel que les hommes ont pris leurs ailes à leur cou et vivent maintenant dans l'espace. Un combat tendre et poétique couronné d'un Oscar bien mérité!

> 127 Hours de Danny Boyle (2010)

James Franco incarne le grimpeur Aron Ralston qui, pendant les 127 heures du titre, a été coincé dans une crevasse du Blue John Canyon, en Utah. Il n'a pu s'en tirer qu'en payant le prix fort. Un bras. Qu'il s'est lui-même amputé. Histoire vraie, oui. Un des meilleurs films de 2010.

> The Deep de Baltasar Kormakur (2012)

Olafur Darri Olafsson se glisse dans la peau d'un marin dont le bateau de pêche et les compagnons sont victimes d'une tempête. Pour survivre, il nagera pendant des heures dans des eaux glaciales. Inspiré de faits survenus en 1984. Kormakur dans l'univers islandais, c'est fort.