L'actrice américaine Meryl Streep, oscarisée en 2012 pour son incarnation au cinéma de Margaret Thatcher, a affirmé hier que la «Dame de fer» avait été «une pionnière, volontaire ou non, du rôle des femmes en politique».

«Il est difficile d'imaginer une part de notre histoire actuelle qui n'ait pas été touchée par les mesures qu'elle a mises en oeuvre en Grande-Bretagne à la fin du XXe siècle», écrit l'actrice de 63 ans dans un communiqué.

«Ses mesures fiscales inflexibles ont frappé les pauvres et son approche libérale de la régulation financière a conduit à l'enrichissement de beaucoup d'autres», ajoute la comédienne, qui a remporté en 2012 l'Oscar de la meilleure actrice pour son incarnation de l'ancienne première ministre dans The Iron Lady (La Dame de fer) de Phyllida Lloyd.

«Mais pour moi, elle était une figure admirable pour sa force personnelle et son courage», poursuit-elle.

D'autres artistes ont été moins tendres envers l'ex-première ministre britannique dans le passé. C'est le cas du chanteur français Renaud qui a écrit Miss Maggie, un hommage aux femmes qu'il disait toutes aimer, sauf Mme Thatcher.