Il a suffi d'un mot pour que l'Italie tout entière honnisse Quentin Tarantino. Ce mot, c'est «déprimant», l'adjectif qu'a collé le réalisateur américain aux films de ses contemporains italiens.

«Le nouveau cinéma italien est tout simplement déprimant. Il est toujours question de garçons qui grandissent, de filles qui grandissent, de couples en crise ou des vacances de malades mentaux», a lancé un Tarantino désinvolte.

Sophia Loren, ambassadrice par excellence du septième art italien, n'a pas tardé à répliquer: «Comment ose-t-il parler du cinéma italien quand il ne sait même rien du cinéma américain?»

Le quotidien L'Unita s'est pour sa part contenté de qualifier Tarantino de «malade mental».

Oeil pour oeil, quoi!