Cartouches gauloises

L’auteur cinéaste Mehdi Charef (Le thé au harem d’Archimède) replonge dans ces souvenirs d’enfance et propose un récit en grande partie inspiré par sa propre histoire. Cartouches gauloises relate ainsi le dernier printemps de la Guerre d’Algérie à travers les yeux d’un garçon de 11 ans. L’aspect «témoignage» du récit, forcément, émeut. En revanche, la réalisation un brin académique de Charef empêche ce film d’atteindre tout son potentiel dramatique.

Aujourd’hui à 11 h 45; dimanche à 19 h 30.

Pardonnez-moi

Pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, l’actrice Maïwenn (Le courage d’aimer) règle ses comptes, dit-elle, «en faisant au cinéma ce qu’elle n’a pas eu le courage de faire dans la vie». Confrontant directement un père – Pascal Greggory – qui l’a maltraitée (on pense à La capture de Carole Laure), l’actrice cinéaste semble livrer sa vie sans vraiment la transposer, octroyant ainsi à son film un caractère thérapeutique. On peut en être touché. Comme on peut aussi en être exaspéré.

Aujourd’hui à 21 h 30; dimanche 11 novembre 16 h 45.

Tavernier salue Noiret

Que la fête commence

Dans cette chronique historique réalisée en 1975, Philippe Noiret incarne le Régent Philippe d’Orléans. Et donne la réplique à ses potes Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. «Ce qu’on a pu rire!, rappelait cette semaine le cinéaste Bertrand Tavernier. L’humour, l’invention, les dialogues écrits par Jean Aurenche! Tous les éléments ont été réunis pour faire de ce film un immense bonheur. Marina Vlady et Christine Pascal y sont aussi splendides. Que la fête commence a toutes les apparences du film luxueux alors qu’en réalité, il s’agit d’une production somme toute modeste.»  

Aujourd’hui à 13 h 45.

Toutes les séances ont lieu au cinéma Impérial

Info: www.cinemaniafilmfestival.com