Bien connu pour consacrer du temps et de l'argent à des causes comme l'indépendance du Tibet ou la lutte contre le VIH/sida, Richard Gere s'est vu distingué lundi par le prestigieux trophée humanitaire décerné par la ville de Philadelphie.

L'acteur de 58 ans a reçu le prix Marian Anderson, du nom de la célèbre chanteuse d'opéra afro-américaine, dont le succès était mondial au milieu des années 1930, mais qui devait faire face à la ségrégation raciale dans son propre pays.

Lors de la cérémonie de gala, tenue au Kimmel Center for The Performing Arts, Richard Gere a reçu en plus du trophée, un chèque de 100 000 dollars. «Je ne suis en aucune façon digne de ce trophée, mais je peux vous parler de ce que je ressens», a expliqué l'acteur, ajoutant combien son coeur était «grand ouvert».

Bouddhiste, Richard Gere a menée de son front carrière et activisme, bien avant que cela soit à la mode. Depuis 1978, il s'est fait l'avocat de la cause tibétaine. Il cofondé la Tibet House et siège au conseil d'administration d'International Campaign for Tibet (ICT).

L'acteur a également fondé Healing the Divide, une oeuvre de charité destinée à améliorer les soins auprès des malades du sida, alors que la fondation qui porte son nom intervient, elle, auprès de plusieurs organisations humanitaires.