Un colloque organisé par l'Académie du cinéma israélien avec la participation de plusieurs producteurs étrangers a mis en valeur dimanche la percée de ce cinéma sur la scène internationale.

Plusieurs dizaines de professionnels du cinéma israélien se sont rassemblés à Herzliya, au nord de Tel-Aviv, pour cette conférence internationale consacrée aux métiers de la production.

Les intervenants se sont félicités des succès récents de la production locale, estimant que ces films avaient contribué à améliorer l'image d'Israël dans le monde.

«Le succès récent du cinéma israélien doit nous motiver pour produire des films encore meilleurs», a déclaré Micha Harish, président du Conseil supérieur du cinéma.

«Le cinéma israélien est passionnant car il est fait de mélanges, ce qui lui donne une vocation internationale», a déclaré à l'AFP le réalisateur français Claude Lelouch, invité d'honneur du colloque.

Venu présenter son dernier opus Roman de gare en Israël, il a confié son envie de tourner un film dans le pays.

Parmi les invités du colloque figuraient également Paul Trijbits (The Wind That Shakes the Barley, Palme d'or à Cannes 2006) et Cedomir Kolar (No Man's Land, Oscar du meilleur film étranger 2002).

Plusieurs films israéliens ont eu une carrière internationale en 2007, notamment «La visite de la fanfare» d'Eran Kolirin --qui a reçu 20 récompenses dans des festivals internationaux--, Beaufort de Yossef Cedar, Ours d'Argent à Berlin, et Meduzot d'Edgar Keret et Shira Geffen, Caméra d'or du dernier festival de Cannes.

Une vingtaine de productions israéliennes sont diffusées chaque année, deux fois plus qu'il y a dix ans, grâce notamment aux subventions de l'État qui se montent à 40 millions de dollars/an.

(AFP)