Angelina Jolie estime que les renforts de troupes américaines en Irak ont permis aux programmes humanitaires sur place de mieux secourir les populations irakiennes réfugiées, mais elles s'inquiète toujours de leur sort.

Dans une tribune intitulée «A Reason To Stay in Irak», publiée dans le Washington Post, l'actrice décrit la situation critique des réfugiés qui, selon elle, ne s'est pas améliorée depuis son voyage sur place en août dernier. Au cours de ce séjour, elle avait déjà enjoint les gouvernements à fournir une aide supplémentaire.

Ambassadrice de bonne volonté auprès des Nations Unies depuis 2001, Angelina Jolie était de nouveau à Bagdad début février pour, une fois encore, attirer l'attention sur le problème des populations réfugiées.

Selon l'ambassade des États-Unis, elle s'est entretenue avec le général David Petraeus, chef des forces militaires en Irak, ainsi qu'avec le premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

Le général Petraeus «m'a dit qu'il soutiendrait de nouveaux efforts concernant à la crise humanitaire (...) ce qui me fait espérer que des progrès peuvent être faits», a-t-elle écrit. «Il faudra du temps avant que l'Irak puisse absorber plus de 4 millions de réfugiés et de populations déplacées», a-t-elle ajouté, estimant qu'il n'était «pas trop tôt pour commencer à travailler à des solutions».

L'actrice, qui travaille sous l'égide du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a exhorté les candidats à la présidentielle américaine et les membres du Congrès à voter une aide financière au profit des réfugiés irakiens. Le HCR a demandé cette année une aide de 261 millions de dollars.