En février 2007, Ma fille mon ange n'a pas révélé à l'écran qu'une Karine Vanasse métamorphosée. Dans le premier film d'Alexis Durand-Brault, Laurence Leboeuf a aussi hérité d'un personnage qui a marqué la dernière année cinématographique. Comme pour la Louise qu'elle incarnait dans Les Lavigueur, la comédienne de 22 ans s'est livrée tout entière à l'écran. Dans tous les sens du terme... «Je ne peux pas tracer le portrait d'une danseuse nue habillée ou, même, en brassière, estime-t-elle. Cela dit, ce n'était pas gratuit.»

Laurence Leboeuf n'a aucun regret de s'être ainsi dévoilée au cinéma. «Comme pour Louise Lavigueur, j'ai incarné Angélique de Ma fille mon ange la tête haute. Tant que ce sera justifié, je n'aurai aucun mal à endosser de tels personnages.»

Il y a quelques semaines, la comédienne soulignait toutefois, à La Presse, avoir incarné dans Ma fille mon ange et Les Lavigueur des filles à des lieues de ce qu'elle est. «C'est bizarre de faire de telles scènes et de rentrer chez soi ensuite!» confiait-elle.

Laurence Leboeuf n'aurait pu souhaiter être plus visible aux petit et grand écran, ces 12 derniers mois. «Côté visibilité, c'est mon année, lance-t-elle. Cela dit, il y a beaucoup de choses qui ont transformé mon parcours, qui ont contribué à faire avancer ma carrière. La série 15 Love, en 2003, à été déterminante pour ma carrière. Chaque année apporte quelque chose d'enrichissant. Là, il y a plus d'attention sur les oeuvres auxquelles j'ai participé, car j'ai hérité de rôles durs. Le jeune âge de mes personnages et leur maturité les ont rendus punchés.»