Les chroniques de Narnia - Le prince Caspian d'Andrew Adamson, adaptation d'un autre des romans de la série écrite par C.S. Lewis, arrive aujourd'hui sur les écrans.

Sonia Sarfati en a rencontré les artisans à New York. Ils étaient parfois sérieux. Parfois pas. La preuve...

Georgie Henley : l'irrésistible

Du haut de ses 12 ans, Georgie Henley qui, dans Prince Narnia, reprend le rôle de Lucy est irrésistible. Impossible de ne pas craquer devant sa personnalité pétillante. Par exemple, gare à celui qui ose évoquer Aslan, le lion géant, comme un simple effet spécial!

«Dans les scènes où je lui parle, il y avait toujours quelqu'un avec moi. C'est à lui que je m'adressais, et c'était important qu'il soit là», souligne la jeune comédienne.

Plus facile? Oui et non, admet-elle. Oui, parce qu'elle pouvait passer sa main dans une véritable crinière, où elle pouvait aussi enfouir sa tête. Non, parce que... la tête de lion sur un corps d'homme vêtu de collants, «c'était un peu drôle».

Mais la jeune fille est une professionnelle. Qui a gardé les pieds sur terre: «Chez moi, à Ilkley, dans le Yorkshire, tout le monde me connaît comme Georgie, pas comme Georgie-la-fille-qui-fait-des-films.»

Ce qu'elle juge parfait.

Anna Popplewell et William Moseley : les bannis

Pour Anna Popplewell et William Moseley, Prince Narnia marque la fin d'une aventure: ils ne remettront plus les pieds à Narnia puisque tel est le sort qui attend Susan et Peter.

«J'ai un sentiment doux-amer face à ça. J'avais 13 ans quand j'ai passé l'audition; j'en ai maintenant 19. J'étais prête à passer à autre chose», fait Anna qui a, toutefois, trouvé «l'expérience extraordinaire»: «On vous demande de tirer à l'arc et soudain, vous êtes entouré de caméras qui vous sautent au visage. C'était surréaliste et formidable.»

Même son de cloche chez William Moseley, qui a même préféré le second tournage: «Dans le premier, je me jouais pas mal moi-même. Cette fois, Peter est très en colère et ça me ressemble moins. Intéressant à jouer», fait le jeune homme qui a aussi, ici, eu à monter à cheval.

«Quand j'avais 8 ans, l'équitation était une punition que ma mère m'infligeait, le dimanche matin. Elle a eu raison d'insister!»